Ouf ! Les « fêtes » de fin d’année se terminent. Dans quelques jours les télés vont retirer leurs horreurs scintillantes des écrans, les mièvreries en tous genres, les tristes clowns qui nous ont affligés et toutes ces âneries et imbécilités qu’il a fallu supporter. Et pour rendre hommage à Hossein, c’est son plus grand navet - Les Misérables - que France 3 s’est crue intelligente de programmer, le plus détestable de tous les films qui ont mis en images mouvantes le chef-d’œuvre d’Hugo, dont un seul - un seul - mérite notre attention, celui de Raymond Bernard avec Harry Baur en 1934. Côté musique, en plus de l’inénarrable playlist d’Inter, l’indécence indescriptible a été dépassée avec la nullissime « femme forte » de Salamé, les susurrements à vomir de la vieille Birkin et les inévitables milliards de navets pourris et ressassés. La musique, c’est Bach, Mozart, Schubert, Verdi, Wagner et quelques autres et rien d’autre. Il a fallu attendre le traditionnel concert du nouvel an pour en avoir un aperçu et ce fut encore raté parce que le vieux chef Muti n’était pas à sa place ici, lui qui ignore les subtilités de la musique viennoise. Bref, le plus mauvais moment de l’année est passé. Il reste maintenant à supporter les très mauvais moments qui vont sévir en 2021 et il nous reste à décider si nous souhaitons continuer à vivre dans ce monde noir qui prend l’homme pour un moins que rien parce que l’homme, en effet, ce n’est vraiment rien. Rien. Rien de rien.
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