Quand j’annote mon piano, Liliane recourbée et violente, sublime mon ombre dans le regard d’Audrey,
passage inattendu, qui m'en souvient sans angoisse pendant que Clotilde,
penchée sur sa dépitation, frustre la copine du clochard assise dans sa flaque
brisée.
Salomon - pas le Roi et ses
légendaires mines -, le monsieur JeSaisTout de la santé française, affirme que
le couvre-feu marche très bien. C’est un sacré rigolo ce Salomon. Depuis son
entré en vigueur, les voitures tous gabarits, les piétons en grappes, les
immobiles en groupes, n’ont que faire de l’heure fatidique. Ils circulent ou
stationnent bruyamment sous mes fenêtres jusqu’aux environ de 20 heures, au nez et à la barbe de la loi. Et de plus cette semaine, j’ai eu
droit à un feu d’artifice d’un bon quart d’heure, trois soirs de suite vers
20h15. Et depuis quelques semaines, pas un képi, pas un uniforme à l’horizon.
Ce n’est pas grave puisque le couvre-feu ne sert strictement à rien, sinon à
affirmer encore et encore plus l’autorité de la monarchie française et de
son Roi.
La poste va supprimer le
timbre rouge et Druker, vieux de 78 ans, va reprendre du service. Pour ce
dernier cas pathologique, ce sont les minettes qui vont être contentes !
Ah oui ! J’allais oublier : Amazon propose le nouveau Mac - un monstre
de technologie selon les spécialistes - avec une réduction de 150 euros. C’est
le moment. Et ne vous sentez pas coupable d’acheter chez Amazon. Vous trouvez
tout, c’est moins cher, vous êtes livrés en 48 heures et vous n’avez pas à
subir la queue sur le trottoir et sous le soleil ou la pluie ou la neige et
vous n’avez pas à subir, non plus, la gueule défaite et les discours insipides de votre
commerçant.
J’espère qu’hier soir le
monde entier a regardé avec insistance le très mauvais film du très mauvais
Vinterberg sur Ciné+ Club, « La Chasse » : tout un village ligué
contre un pédophile présumé - qui sera innocenté - et le désastre irrémédiable
produit par la vindicte populaire. « La Chasse » aurait dû s’appeler « La
Chiasse ». On y retrouve toutes les déviances actuelles avec les délateurs
salopards, les relais puants des bruits de couloir, les acharnements sur des
présumés innocents, la destruction sadique en place de la réflexion. Les tordues-fêlées
MeTooBalanceTonPorciennes ne réglerons rien. Toutes leurs actions retomberont
en peau de chagrin quand elles auront beaucoup abimé, beaucoup frappé, beaucoup
assassiné. Et la société, la leur et la nôtre, est à mettre dans le même panier
puisqu’elle ne sait que suivre la vindicte et condamner et punir, punir sans
cesse, sans jamais chercher la racine du mal universel. Re-redite : Freud
et sa thérapie psychanalytique sont les seuls à pouvoir apporter des solutions.
Encore faudrait-il qu’ils soient écoutés et mis à disposition. On n’en est pas
là et demain on n’aura toujours pas avancé. Le charlatanisme, l’incompétence et
l’ignorance sont toujours là et pour encore longtemps. Je sais ! Tous les
matins, je n’écris pour rien. Mais moi, je sais que j’ai raison et j’en connais
la raison.
Valérie-Jeanne,
amputée sans miroir, hante la forêt où Audrey lubrifie sa prothèse que le
faisceau de lumière perd dans le noir des temps. La fille à la casquette dont
je me suis parlé n'a plus de tête sous sa casquette vissée sur sa tête. Elle
marche, sans regarder où elle met les pieds, pendant que les amants de sa mère pompent
en bordure à même la pierre.
Ça se reproduit ! Ça se reproduit ! Ça se reproduit !
Les bandes juvéniles qui jouent du couteau comme d’autres jouent au papa et à
la maman, ont sévi trois fois en quatre jours et déchainent les abrutis sur les
plateaux télés qui n’ont toujours rien compris à la délinquance et au crime et
qui pensent qu’il faut renforcer les lois liberticides et punir, encore punir
et toujours punir. Il n’y a plus que des ânes à la télé. Depuis l’aube des
temps les sociétés punissent, punissent et re-punissent dans l’aveuglement, l’abrutissement
et la dégénérescence la plus totale et rien n’a changé. Rien ! Rien !
Rien ! Peut-être faudrait-il réfléchir, penser, analyser et conclure intelligemment.
Si la société, la religion et la méconnaissance sont à la base du mal, c’est sans aucun doute vers les parents qu’il faut se tourner. Personne ne peut être
parents sans avoir longuement appris. Être parents, c’est être observateur,
imaginatif, compréhensif, juste et impitoyable : l’enfant ne doit jamais
franchir les limites. L’enfant, corps sans défense, éjecté brutalement du
ventre de sa mère qui l’a conçu et pondu sans lui demander son avis, ne se
remettra jamais de ce traumatisme. Aussi faut-il l’aider à vivre avec. Quant à
12, 13, 14 ou 15 ans on sort dans la rue avec une arme blanche dans l’intention
de s’en servir, c’est que les rouages sont bloqués, peut-être même cassés. Il
faut réparer. Et rien ne peut être réparé sans l’aide d’un psy nécessaire au
rejeton et tout autant à sa mère coupable. Je n’évoque pas le père puisqu’il sert
à peu de choses et, de plus, est en voie de disparition ainsi que le demande les
tarées-fêlées MeeToBalanceTonPorc. Seul Freud et sa thérapie psychanalytique ont
la solution. Espérons tous que l’excellente et crédible série « En Thérapie »
va nourrir les pensées et qu’un jour, la parole, l’écoute et le silence - 3 en
1 - seront remboursés par la Sécurité Sociale.
Ivan Kobylskiy interprète le concerto pour hautbois et petit orchestre en ré
majeur (AV WoO 144) de Richard Strauss dans le cadre de l'obtention de son
Master de soliste. Genève, le 13 avril 2019
Concerto pour
hautbois et orchestre en ré majeur (AV WoO 144) de Richard Strauss
Marin Tinev - Oboe
Orchestra of the Trossingen
Musikhochschule
Sebastian Tewinkel , conductor
Recorded live from concert on the 8th of
May 2013 in Franziskaner Konzerthaus, Villingen, Germany
Richard
Strauss, Concerto pour hautbois et orchestre en ré majeur
Pauline, irrémédiable critique, choisit les jeux d'entonnoirs
maintes fois appris aux petits enfants de Martine, maman gâteau qui honte
à part, comme si Agnès n’existait pas dans l’infiniment petit qui rapproche le
ticket de son sac de la poussée de son ventre qui mène au couloir.
J'ai vu la casquette de Jennifer sur la tête de Janine-Andrée
déshabillée dans son verre de vin où grouillent le géant, le nain et le manchot
qui possèdent l'anneau qui défaçonne les vieilles peaux forgées sous le marteau
du héros. Attention au tranchant du glaive.
Depardieu est mis en examen
pour viol sur la personne d’une jeune comédienne… anonyme. Le 7 août 2018, elle
a subi - de la part de Depardieu - une pénétration digitale sous les yeux
d’une caméra de surveillance, dans le salon de celui-ci, puis elle
l’a suivi à l’étage pour une pénétration pénisale. Le 13 août - 6 jours
après - elle retourne sur les lieux du crime, et re-viol.
Conclusion 1 : Depardieu viole des femmes sous les yeux de sa caméra de
surveillance puis les re-viole quand elles reviennent chez lui. Conclusion 2 : une femme violée qui
retourne sur les lieux du crime pour se refaire violer, doit d’urgence pousser
la porte du cabinet de Freud. Cette histoire ne tient pas debout, à moins que
ce soit la société et l’être humain qui aient perdu toutes facultés mentales. L’homme
est devenu la proie de la femme. Soit il se soumet à sa folie, soit il fuit. A
chacun de choisir…
Renata Scotto (celebrating her 46th birthday) sings "Un bel di"
in a concert then is serenaded by the audience with "Happy birthday to
you". Beverly Sills is the hostess and James Levine conducts.
Dans l’Essonne, une adolescente
de 14 ans poignardée ce lundi, un adolescent de 14 ans poignardé ce mardi, tous
deux par des adolescents de leur âge. Et la police sous les ordres du godillot
de l’Intérieur, lui-même sous les ordres du Roi de France, ne trouve rien de
mieux que d’annoncer qu’elle va renforcer ses effectifs pendant quelques jours,
ce qui, comme d’habitude, ne servira à rien. Aujourd’hui, la terreur des citées
ce sont les 12, 13, 14 ans. Comme je ne cesse de le répéter, nous marchons de
mieux en mieux à reculons. Ce n’est pas la ferraille sur Mars, ni la playlist
de France Inter, qui vont résoudre ce problème crucial qui ne fait que s’étendre
dans tous les coins de France. Et si au lieu de parler sanctions - encore et
encore - on parlait pensée et réflexion ? Ma réflexion première et
naturelle est : « Où sont les parents ? ». Lorsque l’enfant
passe au stade de criminel au lieu de passer au stade naturel d’adolescent puis
d’adulte conscient, c’est que les parents ont été des gros nuls et à ce point,
des criminels eux-mêmes. Quand on n’a pas la capacité et la connaissance pour
remplir le rôle de parents, on ne copule pas et on ne pond pas. Être parents
est le métier le plus difficile du monde et dans ce monde taré à l’extrême, on
se reproduit, on se reproduit, on se reproduit à l’infini sans se poser la
moindre question. Là est le sujet. Là est le sujet de notre civilisation. L’école
pour cet apprentissage devrait être obligatoire et la fonction de parents ne
devrait être autorisée que pour les diplômés. Sans diplôme, pas d’enfant.
Point. Et puis - je suis obligé d’insister -, je rappelle qu’en ce moment France
5 propose des consultations gratuites chez le docteur Philippe Dayan,
psychanalyste. C’est donc le moment d’en profiter avant de commettre l’irréparable :
pondre sans savoir ce qui nous attend et ensuite regretter de ne pas avoir tenté de rencontrer Freud.
Pierrette, une amie encline à
encoconner Mary-Pier, torve et obtuse, dégoûte
l’homme en tirant très fort sa tête pour s’éclater dans sa
bouche muette. Les restes au fond du puits, tous dévissés des trognons, fantasment
le gueux à l'éponge branchie du citron.