vendredi 5 février 2021

vu à travers le tube • familles et pourritures…

Dans la famille Berry on se déchire, on se hait, on se vomit. Il y a ceux qui veulent tuer le père et ceux qui veulent tuer ceux qui veulent tuer le père. Comment peut-on concevoir que la justice ait chu dans les coins les plus sombres de la rue, dans les caniveaux qui transportent la merde, dans les trous noirs qui empestent la pourriture des cadavres putréfiés. Et comment peut-on concevoir que quarante ans après des faits non prouvés on lapide un homme sur la place publique. Saloperies de délateurs. L’immense Placido Domingo subit le même sort et le géant James Levine s’est vu vilipender, injurier, fracassé alors qu’il terminait sa glorieuse carrière à la tête de l’orchestre du MET, maison prestigieuse qui lui doit tout ou presque. Lamentables femmes et hommes qui au lieu de regarder leur face immonde dans un miroir placent la délation et la vengeance au centre de leur misérable vie. Le contexte d’avant était très loin de celui d’aujourd’hui. Alors laissons les soi-disant coupables finir leur vie en paix et occupons-nous des milliers de viols et d’incestes qui sont l’apanage des familles d’aujourd’hui, comme d’hier. Oui, réclamons des lois impitoyables pour châtier les coupables. Ceux du présent mais pas ceux de l’autre monde que le temps a effacé. Imaginez-vous intenter un procès à François 1e le libertin qui a violé, femmes, enfants et bébés, idem pour les empereurs romains, idem pour Charlemagne et la ribambelle de Louis, et idem probablement pour tous les gens de pouvoir impliqués dans une ou plusieurs de ces tares. Ce monde n’est plus vivable. La guerre et le lynchage broient les esprits. Et il est trop tard. La pate dentifrice ne remonte jamais dans le tube de même que le corps éjecté violemment, douloureusement, inexorablement du ventre de la femme coupable ne pourra jamais y retourner. Là est le problème fondamental de l’humain.  

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