mercredi 17 mars 2021

vu à travers le tube • dames porcel, maillet et autres…

Je ne suis pas particulièrement attiré par PPD’A, ni par le journaliste, ni par l’homme que je ne connais pas, ayant seulement vu et entendu son image dans un écran télé. Des milliers de femmes lui ont écrit, lui ont envoyé des photos suggestives, l’ont harcelé dans la rue et même couché devant sa porte. Aujourd’hui, nouvelles mœurs obligent - elles sont de plus en plus nombreuses à prétendre avoir été violées par l’homme dont elles rêvaient de coucher pour copuler. Elles sont de plus en plus nombreuses à raconter leur vie avec leur héros d'un temps dans les radios et télés, elles sont de plus en plus nombreuses à écrire des livres - comme si elles étaient écrivaines - et à tourner des films - comme si elles étaient cinéastes - pour crier au monde leur désespoir face à un mal de vivre que seule la psychanalyse peut déceler et atténuer sinon guérir et sûrement pas l’opinion publique ou un juge de justice. Dames Porcel, Maillet et autres persistent dans leur ignorance en ignorant qu’elles sont ignorantes quant aux fondamentales des humains. PPD’A et les milliards d’autres monstres - dont je fais partie de la famille - sont nés de la femme coupable de les avoir éjectés violemment de leur ventre où ils étaient si bien et de ne pas leur avoir demandé s’ils souhaitaient entrer dans la vie, cette vie de tarés-fêlés qui se tarent et se fêlent depuis les débuts du monde. Je ne suis en aucun cas coupable d’être sur cette terre que je méprise profondément et je ne suis en aucun cas coupable de mes actes parce qu’ils sont conditionnés par la femme qui a usurpé ma volonté en me pondant comme un vulgaire morceau de chair à boucher. Quant à cette mode absurde qui consiste à vouloir « libérer » la femme, comment comprendre cette naïveté quand on sait qu’on n’a toujours pas réussi à définir le mot « liberté ». Les femmes seraient donc prisonnières et les hommes libres ? Je ne suis pas sûr que vivre sur des fantasmes perfides et destructeurs soient acceptables. Aucun être n’est libre sauf… celui qui a poussé la porte du cabinet de Freud et qui toute sa vie s’est confronté à son propre soi, s’est fait analyser dans les profondeurs des noirs sans fin de leur inconscient. Penser, ça s’apprend toute la vie, mais pas avec n’importe qui.


 

   


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