Je ne suis pas particulièrement attiré par PPD’A,
ni par le journaliste, ni par l’homme que je ne connais pas, ayant seulement vu
et entendu son image dans un écran télé. Des milliers de femmes lui ont écrit,
lui ont envoyé des photos suggestives, l’ont harcelé dans la rue et même couché
devant sa porte. Aujourd’hui, nouvelles mœurs obligent - elles sont de plus en
plus nombreuses à prétendre avoir été violées par l’homme dont elles rêvaient
de coucher pour copuler. Elles sont de plus en plus nombreuses à raconter leur
vie avec leur héros d'un temps dans les radios et télés, elles sont de plus en plus
nombreuses à écrire des livres - comme si elles étaient écrivaines - et à tourner
des films - comme si elles étaient cinéastes - pour crier au monde leur désespoir
face à un mal de vivre que seule la psychanalyse peut déceler et atténuer sinon guérir et sûrement pas l’opinion publique ou un juge de justice. Dames Porcel,
Maillet et autres persistent dans leur ignorance en ignorant qu’elles sont
ignorantes quant aux fondamentales des humains. PPD’A et les milliards d’autres
monstres - dont je fais partie de la famille - sont nés de la femme coupable de
les avoir éjectés violemment de leur ventre où ils étaient si bien et de ne pas
leur avoir demandé s’ils souhaitaient entrer dans la vie, cette vie de tarés-fêlés
qui se tarent et se fêlent depuis les débuts du monde. Je ne suis en aucun cas
coupable d’être sur cette terre que je méprise profondément et je ne suis en
aucun cas coupable de mes actes parce qu’ils sont conditionnés par la femme qui
a usurpé ma volonté en me pondant comme un vulgaire morceau de chair à boucher.
Quant à cette mode absurde qui consiste à vouloir « libérer » la
femme, comment comprendre cette naïveté quand on sait qu’on n’a toujours pas
réussi à définir le mot « liberté ». Les femmes seraient donc
prisonnières et les hommes libres ? Je ne suis pas sûr que vivre sur des
fantasmes perfides et destructeurs soient acceptables. Aucun être n’est libre
sauf… celui qui a poussé la porte du cabinet de Freud et qui toute sa vie s’est
confronté à son propre soi, s’est fait analyser dans les profondeurs des noirs
sans fin de leur inconscient. Penser, ça s’apprend toute la vie, mais pas avec n’importe
qui.
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