mardi 27 avril 2021

vu à travers le tube • parsifal ou… quelle importance ?

Et comme je ne comprends pas/plus ce monde absurde d’absurdités absurdes, je vais, ce matin, laisser aller les mots librement et à leur gré, sur la page virginale de mon tube de légende. L’armée française veut - dit-on - destituer le Roi de France et s’arroger le pouvoir avec pour prête-nom, Pen Le Marine, ce qui signifierait - si j’ai bien compris - passer par le coup d’État pour changer le régime. Cera-ce pire ou cera-ce moins pire ? Et comme nous somme dans le pire depuis 1958 et dans le pire du pire depuis 2017, cela peut-il être pire ? Si les Rois n’avaient pas d’armées, il n’y aurait pas de coups d’État. Schiappa prépare un sale coup à son Roi. Son maître à penser est désormais Hanouna et elle le voit bien Roi de France. Et c’est pour cela et pour le mettre dans le coup qu’elle souhaite le voir arbitrer le duel Le Pen-Macron du second tour ou ce dernier terrassera son adversaire, situation obligée, sauf si l’armée a réalisé son opération avant la soirée télévisée. Dans ce cas les écrans seront remplis de la tête képiée du général en chef, retour au passé, début de cette Ve « république », code vestimentaire d’une des formes multiples des dictatures passées, présentes et à venir.

 

Si vous n’avez pas vu le Parsifal de Vienne - sur Arte.tv jusqu’au 17 juillet - courez sur votre écran. Le miracle des voix et des instruments dans une mise en scène inventive, lucide, actuelle, hors Wagner comme pour mieux le magnifier. Jamais le mystère de l’opéra wagnérien n’aura paru aussi beau, aussi grandiose, aussi écrasant, aussi libérant. Après ce Parsifal, les coups de sang de l’armée, de Schiappa servante d’Hanouna, l’ignorance de l’enfant Roi de France et l’ensemble de la marche du monde… quelle importance ?


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