Pas de tube ni d’anniversaire, hier. J’ai été pris dans le mouvant des mouvances inutiles qui bouffent les vies pour les empêcher de vivre. Ce matin, j’ai retrouvé mon empreinte, la même qu’avant-hier, modifiée par le temps. Quel temps ? Celui d’après ? Celui d’avant ? Le temps présent qui n’est pas puisqu’il passe de l’endroit avant à l’endroit arrière dans le sens et le sens contraire, sans jamais s’arrêter ? Le Roi de France est toujours Roi de France et encore pour cinq ans. Les lois s’accumulent. La répression écrase les pensées. Mon viel âge vocifère contre le paraître qui aspire l’humanité dans le déni le plus crasseux, jamais rencontré. Et le peuple - les gens - indifférent, va aux musées et aux terrasses de café, admirer des chefs-d’œuvre ou pas et se faire admirer ou pas par les passants hagards et pressés. J’y suis allé - à la terrasse du café - et j’en ai bu deux d’affiler, pour me venger. J’ai payé avec des vielles pièces qui trouaient le fond de ma poche depuis plus d’un an. La serveuse n’y a vu que du feu. Et puis je suis rentré chez moi dans mon appartement qui me sort par les yeux pour m’empresser de terminer la vision de « Italienne, scène et orchestre » qui va disparaître demain de France.TV. Il me restera la énième vision de « Twin peaks Le Retour » et de « En Thérapie », puis, je m’attaquerai à « Hippocrate 1 et 2 ». Ce matin, ce n’est pas dans mon tube que je m’écris, mais dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Demain, je retournerai probablement dans mon tube… si j’ai quelque chose à me dire !
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