Il a été condamné quatre - quatre - fois pour violence sur son ex-compagne et la justice ne trouve rien de mieux que de le relâcher dans la nature avec un bracelet électronique et interdiction de s’approcher de la mère de ses trois enfants. Où l’on voit l’imbécilité de ce genre de décision puisque l’individu a fait comme s’il était libre d’aller et venir et de frapper ou tuer qui bon lui semble. Et aucun responsable de cette libération ne s’est inquiété des conséquences de leur acte, aussi criminel que le criminel lui-même. Où l’on voit aussi que la prison et ses gadgets ne servent à rien. L’homme en question n’a rien à faire entre quatre murs, ceux-ci n’étant pas forcément de bons conseils. Sa place est en hôpital psychiatrique pour deux, trois ou quatre dizaines d’années, pour protéger ses proches et la population, mais aussi pour tenter de soigner son psychisme, seule condition à son retour à la vie sociale en communauté. Les lois stupides, ça suffit. Ceux qui les pondent, aussi. La classe politique tout entière, l’immense majorité de la population, veulent le renforcement des lois sanctions-punitions, la construction de nouvelles prisons. Elles n’ont rien compris ! Elles ne font que renforcer la haine de ceux qui, à juste titre ou pas, en veulent à la terre tout entière en raison des conditions misérables de leur existence. On ne peut pas accepter de voir des gens vivre dans des palais avec leurs accessoires humains et matériels, et d’autres mourir dans des taudis ou dans la rue. C’est l’égalité qu’il faut obtenir et pour cela inventer la démocratie. Et pour inventer la démocratie, il faut des pensées libres. Il faut des êtres vivants qui ont su trouver leur miroir, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Et je réitère : Freud et encore Freud !
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