vu à travers le tube • l’erreur fondamentale…

Dupond M. et Dupond M. était l’invité de Salamé sur Inter, dialogues surréalistes adulant le mensonge et le déni. Pour toutes attaques - insulte, vocifération, coup de poing, cour de pied, égorgement, décapitation - d’un uniforme d’État, les sanctions vont être renforcées - perpétuité après l’exécution de la peine de mort -. On ne s’attaque pas à l’État sans en perdre la vie. Dupond M. et Dupond M. qui a passé sa vie à défendre férocement les pires des criminels veut les punir aujourd’hui. Que ne ferait-on pas pour garder le pouvoir ? Depuis l’aube des temps les pouvoirs punissent ceux qui sortent du rang et cela n’a jamais servi à quoi que ce soit. Les déserteurs sont de plus en plus nombreux et plus ils sont, plus les farfelus déséquilibrés de l’État - élus et fonctionnaires - créent des lois scélérates et inutiles qui prennent toujours plus nos libertés. La sanction n’a JAMAIS été la solution. Changer les choses, c’est changer les pensées et cela ne peut se concevoir qu’au stade de la petite enfance, dans le ventre de la femme puis à la crèche. Apprendre que le bonheur ce n’est jamais l’autre, mais que soi, que ce qui remue dans la sphère toute puissante, conscient-inconscient de notre propre moi, c’est déjà le premier pas, le plus important, le plus gigantesque. Ne pas s’intéresser à l’autre, c’est ne pas lui faire de mal, c’est le respecter, c’est vivre sa vie sans ce qu’il représente : le bâton - la canne - de l’handicapé. Vivre, c’est appréhender la mort dès le premier jour et l’intégrer à la pensée. Vivre c’est chercher son miroir, le trouver, s’y voir, s’y regarder, s’y aimer et le traverser. Vivre, ce n’est rien d’autre. Ce n’est pas par hasard si l’immense Jean Sébastien Bach a composé ses fugues en miroir, simple, double, triple et plus, pour mieux s’y voir, s’y retrouver, se comprendre et se réaliser. Et pour nous qui ne sommes pas le grand Bach, il nous reste la possibilité de pousser la porte du cabinet de Freud et de s’y installer toute notre vie afin de comprendre et d’observer le monde des morts-vivants qui déroulent leurs films absurdes et abjectes sous nos yeux.