vendredi 7 mai 2021

vu à travers le tube • les raretés de l’humanité…

Estrosi respire. Il est enfin ministrable. Dupond M. et Dupond M. assume enfin sa fonction qui consiste à faire réélire le Roi. L’ours vole au secours de l’enfant. Les super-manœuvres politiciennes ont repris avec force et grandiloquence. Et les super-naïfs, ceux qui glissent des morceaux de papier-cul dans la fente des boites à coucou, sont encore en train de se faire enculer. L’homme est une masse d’os et de chair, mue par un psychisme. Si l’on veut que le monde ne marche pas sur la tête - et en arrière -, c’est ce psychisme qu’il faut soigner. Et depuis toujours, l’animal qui marche sur deux pattes nie cette évidence, ce qui fait qu’il retrouvera bientôt ses quatre pattes et videra entièrement son cerveau rempli de vide. Comment peut-on écouter les politiques ? Comment peut-on lire les journalistes ? Comment peut-on tenter de comprendre les pseudos philosophes ? C’est le choix de la médiocrité, de l’ignorance, qui régit les lois du monde. Comment peut-on être homme si on ne voit pas la lueur qui vacille en nous et qui nous supplie de chercher notre miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de le traverser ? Dans ma vie crépusculaire que n’aurais connu que peu d’hommes : Freud, Wagner, Hitchcock, Lynch, auxquels je dois ajouter Dolto et Wang. C’est peu, mais ils sont si rares qu’ils remplissent l’humanité.   

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