En France, un policier a été tué par balles, une femme par le feu et à l’autre bout du monde une femme a pondu 9 enfants en même temps. Trois crimes odieux - tous les crimes sont odieux - qui ne sont que le propre de l’homme. Depuis que le monde est monde on punit les criminels, on les emprisonne à vie ou on les assassine. Et rien ne change et jamais cela changera. Les lois qui s’entassent comme des sacs-poubelles ne sont que des privations de nos libertés, accumulées à un tel point que je me demande comment nous pouvons encore respirer l’air vicié qui va nous achever. La punition n’est pas la solution Elle ne l’a jamais été. Elle ne le sera jamais. C’est à la pensée de l’homme qu’il faut s’attaquer, à sa pensée formatée, fabriquée, gravée, insérée et maître de nos idées et de nos comportements. Les coupables : les générations précédentes, la société, la religion, la famille, la morale administrative, la naïveté incompressible qui ressort de tout ce gloubi-boulga. Repenser les politiques pour l’homme et exclusivement pour lui, pour son équilibre, pour sa clarté d’esprit, pour son savoir, pour qu’il cherche son miroir, pour qu’il le trouve, pour qu’il s’y regarde, pour qu’il s’y reconnaisse, pour qu’il le traverse et pour qu’il comprenne enfin que pour vivre sa vie en toute authenticité, il doit pousser la porte du cabinet de Freud et s’y installer de nombreuses années. Sans cette thérapie - décrassage, nettoyage et libération de la pensée et de l’esprit - le monde restera le monde : une rien croupissant dans le noir du fond du puits de mon jardin.
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