Alors que tous les bâtards de la politique et de la télé y ont vu une attaque à la République et ont eu le culot d’affirmer que c’est nous tous - qui composons le peuple de France - qui avons été giflés, je pense que cette gifle - signe suprême de l’humiliation - était bien méritée et que le Roi de France, du fait de son insolence permanente, l’avait bien cherchée. Aussi, je m’en réjouis même si je sais que cela ne sert à rien. Le Roi retrouvera son trône dans les mois prochains. La dernière fois que j’ai vu quelqu’un donner une gifle à quelqu’un, c’était en 1974 quand j’ai assisté au conflit entre Jean Douléan et sa fille qui, vexée et humiliée, s’est réfugiée chez sa mère, en Angleterre. Cette histoire a passionné beaucoup de gens et beaucoup de gens s’en souviennent encore.
Cette gifle du 8 juin pose encore et encore la question de la violence permanente au sein de la société. Si le discours politique et journalistique n’était pas aussi violent dans tous les sens du terme, si les injustices ne cessaient pas de s’amplifier, si les gens de pouvoir étaient respectueux envers ceux qui le leur ont donné, si la pauvreté intellectuelle, mentale, psychique et financière n’était pas majoritaire dans ce pays qui s’effondre un peu plus chaque jour, si les gens épris de justice et de liberté parlaient et criaient plus fort que les autres, si les remèdes aux problèmes n’étaient pas que des pansements sur des jambes de bois, si l’honnêteté et la sincérité guidaient tous les pas des hommes et des femmes qui ont des responsabilités, ce mardi 8 juin 2021, le Roi de France n’aurait pas été giflé, parce que depuis très longtemps, il n’y aurait plus de Rois en France. Au lieu de gloser sur des faits sans importance, pensons donc à inventer la démocratie, celle qui replace l’homme - et rien que l’homme - au centre de la vie en éradiquant l’ignorance et en rétablissant l’égalité et la liberté. Pour cela, je le redis, chacun devrait pouvoir pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. C’est à cette seule condition que s’opérera la première vraie révolution, celle qui donne la vie et qui ne laisse personne au bord du chemin.
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