samedi 19 juin 2021

vu à travers le tube • l’espoir n’est pas pour demain…

Le Roi - de France - a dit : « Moi, Roi de France, j’interdis les raves party. » Moi, je dis : « Pourquoi le Roi - de France - interdit-il les raves party ? ». Les raves party me paraissent poser un problème au Roi puisqu'il a envoyé sa police couper les mains aux raveurs. Mais comme ce n’est pas le seul problème que pose le Roi, je ne disserterai pas sur ce fait non divers. Par contre, je veux bien réécrire ce que j’écris depuis 77 ans, depuis le jour ou une femme m’a expulsé méchamment et violemment de son ventre. À qui servent donc les légendes ? À quoi servent donc les contes de fées ? Au début du début, l’homme se transmettait des histoires inventées - l’invention est la somme de plusieurs réalités -. Il les a mises en théâtre, puis il les a couchées sur le papier - parchemin à l’origine -, puis il les a mises en livres, puis il les a mises en images, au cinéma puis à la télé, puis dans des écrans de plus en plus petits. Aujourd’hui, et même dans les coins les plus reculés, tout le monde connaît l’histoire du Petit Poucet ou de Blanche Neige ou d’Hélène qui a trompé son mari avec Paris ou de Salomé qui a fait couper la tête de Jean-Baptiste dont elle était éperdument amoureuse. Ces légendes et contes sont - si on sait les lire - des vérités, des avertissements, des analyses des comportements humains qui ne sont pas du stupide « vivre ensemble » comme on pérore aujourd’hui, mais bien les réalités de notre monde taré et paumé. Et c’est bien pourquoi on devrait cesser de faite l’éloge de nos Rois et de ceux de nos voisins qui n’ont apporté que désordre et amertume dans les cerveaux même bien intentionnés. Fêter le 14 juillet est une honte. J’ignore de quoi il s’agit vraiment, mais je sais que la révolution de 1789 a été un échec cuisant pour la planète puisque qu’on s’est retrouvé avec un Empereur dictateur qui a beaucoup tué. Et, depuis le début du début, l’histoire n’a cessé de se reproduire, de se reproduire et de se reproduire encore. Demain, les ignorants et les voleurs de pensées vont aller voter pour leurs copiés-collés. Moi, je n’irai pas. Je poursuivrai mon chemin en continuant de l’autre côté de mon miroir - miroir que j’ai cherché, que j’ai trouvé, dans lequel je me suis regardé, dans lequel je me suis reconnu et que j’ai traversé - à réfléchir sur la crasse de l’être humain, toujours incapable de voir au-delà des choses parce qu’il n’a pas lu l’histoire de la petite fille au bout du chemin. Et puis aussi, je continue à me demander pourquoi tous ces crapauds véreux qui peuplent la planète, ne se précipitent pas chez Freud pour apprendre à connaître leurs propres réalités. Savoir qui on est, ce que l’on est, et qu’elles ont nos limites, changerait la face du monde dans sa totalité. Mais voilà. L’homme préfère l’ignorance et sa vanité. L’espoir n’est pas pour demain…     


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