lundi 14 juin 2021

vu à travers le tube • rien. rien, désespérément rien…

  

Israël change de chef donc de camp, de camp donc de chef. Le nouveau chef est le reflet déformé de l’ancien, l’ancien était le reflet déformé du nouveau. Donc, Israël n’a pas changé de chef. Dans tous les pays du monde, un chef est un chef. Dans tous les pays du monde, un chef a toujours été un chef et sera toujours un chef. Le chef est celui qui commande. Le non-chef est celui qui obéit, celui dont la vie dépend de l’humeur du chef. Il y a beaucoup de chefs et encore plus de petits chefs. Le petit chef est celui qui joue au chef et qui est encore plus chef que le chef. Il est ignare et connard, à l’image de son supérieur, mais encore plus pervers et plus sadique. Et le non-chef n’a pas le choix - jamais -, il doit obéir. Il est esclave et ne doit jamais s’en plaindre sous peine d’être accusé d’antirépublicain, d’antidémocrate, de fasciste, de communiste, de gilet jaune et de « va voir ce qui se passe ailleurs ». Les esclaves sont terriblement majoritaires. S’ils le voulaient, ils pourraient écraser les chefs de tous bords avec le petit doigt de leur main. Ils ne le font pas. Ils sont lâches. Mieux, leur croissance s’est arrêtée dès qu’ils ont cessé de téter - ou sucer - le téton du sein de la femme qui les a éjectés brutalement de son ventre. Les esclaves sont inachevés, inaboutis. Les chefs aussi, mais eux, sont plus malins.

 

Comme chaque matin, je regarde l’horizon. Ce matin, comme tous les matins, rien. Rien, désespérément rien…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire