Le métier d’avenir, c’est soigner les pensées. Le métier d’avenir, c’est être psy, soit chologue, soit chiatre, soit - et c’est mieux - chanalyste. Nous sommes entrés dans l’ère des débats, des chamailleries bornées qui tournent dans le vide, des moulins à paroles sans mots définis, des phrases déconstruites, des idées reproduites, copiées-collées, rabâchées, des messages sournois et sordides censés éclairer le jour sous le soleil de midi. Le peuple s’est laissé endormir et c’est dans son rêve qu’il est censé vivre alors qu’il n’est que zombie trébuchant, les yeux dans le vide. Seuls les morts en non-vie lucident leurs pensées robotisées construites pour leur survie - sur-mort ici -. Le monde rêve de tuer son voisin, au sens propre comme au sens figuré ou de suffisamment l’anéantir pour le soumettre, le dresser comme un animal de cirque, et lui imposer les volontés sadiques du survivant parce qu’il a mieux su persuader de sa perversité. Il faut déconstruire les prisons, fabriques modèles et idéales de la criminalité. Il faut construire en masse des hôpitaux psychiatriques, pour soigner ces masses de foules conditionnées, incapables de discerner le noir du blanc, puisqu’on leur rabâche en boucle que le blanc est noir et que le noir est blanc, surtout depuis que la guerre est déclarée entre les deux couleurs, le noir accusant le blanc d’être coupable de tous les maux de la terre et que seules des excuses bien tournées pourraient amener un peu de calme dans leurs relations. Le blanc déteste le noir. Le noir déteste le blanc, Le vert déteste le blanc et le noir. Le rouge déteste le bleu et le marron. La femme déteste l’homme qui lui rend bien. N’est-ce pas elle qui l’a expulsé violemment et douloureusement de son ventre et laissé choir et abandonné ? N’est-ce pas elle qui crie au scandale quand un homme veut la pénétrer - retourner d’où il vient - alors qu’elle l’a jeté et qu’après ce crime, elle lui ferme la porte ? Et tous ces gens de France qui nomment des chefs prétentieux, stupides, malhonnêtes, puants, des chefs qui se vengent en les torturant ? L’homme - et je ne parle pas de la femme ! - n’est pas celui qu’il croit. L’homme n’est pas celui que l’on croit. L’homme n’est pas lui. D’où le désastre de l’humanité. Si l’on voulait changer ces marmites d’immondices - on ne veut pas -, il faudrait que chacun d’entre nous pousse la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Rien d’autre !
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