Les manifestations contre le pass sanitaire prennent de l’ampleur et c’est tant mieux. Et pourtant je ne suis pas sûr que ce soit ce montre-patte-blanche qui soit vraiment visé, mais plutôt le ras-le-bol d’une dictature - DICTATURE, je répète - qui ne peux mener qu’à une révolution sanguinaire comme toutes les révolutions. 1789 n’a servi à rien. 1968 n’a servi à rien. Alors peut-être faut-il inventer la révolution utile afin de pouvoir ensuite inventer la Démocratie dont les maîtres mots ne peuvent être qu'Égalité, Justice et LIBERTÉ. Mais pour inventer tout ça, encore faut-il avoir la capacité de penser, de penser vrai, de penser juste, de penser authentique. Et pour penser, il faut être. Être est un devenir qui s’apprend, se travaille et se forge chaque jour, au fil des heures et des minutes. Être, c’est penser la vie librement, vie débarrassée de ses oripeaux, de ses moulures, de ses enjolivures, de ces faux plafonds, de ses faux semblants, de cette peinture laidissante dont elle est recouverte et affublée. Vivre, c’est apprendre à se débarrasser des affabulations de son passé, des blessures de sa famille, des fractures provoquées par la société, de la paralysie engendrée par les religions, des stupidités des lois liberticides. Vivre c’est apprendre à être LIBRE à l’intérieur de soi. C’est tout. Et pour cela et plus que jamais, ce n’est pas la porte de l’Élysées qu’il faut pousser, mais celle du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et enfin le traverser. C’est à cette seule condition que le monde évoluera vers le juste et sûrement pas en déposant un morceau de papier cul dans une boite pour nommer un héros qui de toutes les manières ne saura que nous enculer puisqu’il ne sait faire que ça. La liberté est en nous-mêmes. Et ce ne sont ni les politiques, ni les bonimenteurs qui nous l’apporteront.
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