Les variations sur le thème de la corne à virus sont multiples et si l’on en croit la dernière, elles sont de plus en plus raffinées, de mieux en mieux écrites et certainement de plus en plus conformes aux gravures ancestrales de la mort. Le maître incontesté de la communication du Monarque, le préadolescent Attal, nous l’a dit et répété : « La mort ! Encore la mort ! Toujours la mort ! Rien que la mort ! » (Carmen, acte III, trio des cartes que Bizet a inventé en souvenir du XXIe siècle, année 2021, siècle qui a annoncé et réalisé la fin des temps sous l’impulsion du Roi de France, Macron 1e). Je ne conteste nullement le danger des variations de plus en plus élaborées. Je comprends qu’une majorité ne voit qu’une issue : rester en vie (même s’ils sont morts) grâce à la vaccination intensive et obligatoire. Je conçois qu’il y ait de nombreux anti-vaccins, dont je suis, alors que j’ai déjà mes deux doses depuis fin mai et que je vais courir à la troisième, afin d’espérer pénétrer dans les salles de concerts et d’opéras. En fait, je ne me suis posé aucune question puisqu’il ne s’agit que d’une bagatelle : mourir du virus ou du vaccin, ou mourir de maladie ou de vieillesse - j’ai 77 ans -, ce qui revient au même, mais avant tout, profiter de mes derniers jours pour voir, revoir, écouter et réécouter les musiques que j’aime. Et si dans une semaine le monde entier est confiné, mes espoirs s’envoleront et je les fixerai pour toujours dans mes yeux et dans mes oreilles pour les reproduire dans l’éternité quand mon corps aura été réduit en cendres dispersées au gré du vent sur la mairie de la ville où j’ai passé 35 années de ma vie active.
Les débats au sujet des variations de la corne sont devenus indigestes, perfides et malhonnêtes, grossiers et pervers, meurtriers et sanguinaires. Le monde coule. Le monde croule. L’homme n’aura jamais accédé à l’homme. L’homme ignore l'homme, c’est sa nature. Il ne comprend toujours pas que seule la thérapie de Freud peut lui donner la vie, vie qu’il croit en lui alors qu’il est né mort. Chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître, le traverser. C’est tout. Ce n’est que ça. Rien d’autre. Rien d’autre. Rien d’autre.
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