vu à travers le tube • quelques affaires de trous du cul…

Ma voisine de palier m’a dit qu’il avait parlé. Elle m’a dit aussi qu’il n’avait rien dit. Et elle a ajouté qu’en regardant et écoutant elle avait perdu son temps, une partie de sa vie. Mais comme mon téléphone à cadran s’est mis à sonner, j’ai dû précipitamment regagner mon appartement. Je n’ai pas su de qui il s’agissait. Je n’ai pas su - et je ne sais toujours pas - qui a pu parler ainsi pour ne rien dire. J’ai bien une petite idée, mais je n’ose pas le croire. Serait-ce encore lui ?

 

Hier, nous étions cinq à la terrasse du café, dispersés dans l’espace au bord de l’eau et sous les arbres, en compagnie des mouettes qui observaient la scène en pouffant. La gendarmerie - un gendarme et une gendarmette qui ont réussi à garder leur sérieux - est venu nous demander notre pass. A-t-on demandé le pass au 40 000 - ou plus - malades, concentrés et serrés comme des sardines dans une boite en fer de sardines à l’huile, qui se défoulaient au Parc des Princes pour oublier leur cerveau vide devant Le Papé et l’absence de Le Messie ? A-t-on demandé le pass aux milliers de pauvres gens qui, tous les jours, échangent leur respiration et leur transpiration dans les métros parisiens, lyonnais, marseillais et autres ? Questions sans réponses…

 

En relisant mon premier paragraphe, je me souviens que Biden, Roi des États-Unis, a parlé et accumulé les mensonges dont les Rois sont coutumiers. Pas un mot sur l’Amérique humiliée et sur sa défaite face à une poignée de trous du cul qui - comme les catholiques - croient que Dieu les a inventés.