Alfred Hitchcock, Marnie (scène du viol) |
Bernice Edgard gagnait sa vie en « touchant » des hommes jusqu’au soir ou un client s’en prit à sa petite Marnie qui voyant sa mère en danger tua l’homme à coups de tisonnier. C’est l’histoire de ce traumatisme oublié qui a fait de Marnie une voleuse frigide - elle prend ce qu’elle devrait laisser et garde ce qu’elle devrait donner - que raconte génialement le génial Alfred Hitchcock. Film revu, hier soir, pour la centaine de fois ou plus sur une chaîne Orange. Freud y est présent à chaque image. L’inconscient, moteur de toute vie humaine, prend ici, une fois encore, tout son sens. Après l’intensité de ce long moment de bonheur absolu, je suis obligé de redire que ce n’est ni Macron 1, ni Zemmour, ni Bertrand, ni Jadot, ni Mélenchon, qui vont changer le monde. Seul Freud en est capable. Et pour cela, il suffit de pousser la porte de son cabinet, d’y chercher son miroir, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de le traverser. Essayez et nous pourrons en reparler…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire