Et comme chaque année, ces putains de Noël et du jour de l’An flanqués de leurs réveillons et de leurs océans de sucreries font leur apparition, s’installent et dirigent tout. Subitement, par un coup de baguette magique, tout le monde il est devenu gentil et con. Et dès le 2 janvier, tout le monde il va redevenir méchant et sadique. Qu’est-ce qu’on attend pour supprimer ces fêtes de débiles ? L’homme est vraiment un ignoble paillasson…
Quand il ressort de la chambre rouge, Cooper n’est pas Cooper. Diane, qui n’était que la destinataire d’un dictaphone, prendra « corps » dans la troisième partie de l’histoire. Diane ne sera pas Diane. Elle sera dans le bureau du FBI pendant que son corps sera à plusieurs centaines de kilomètres dans le bureau du shérif. Et quand plus tard, à la toute fin qui n’est pas la fin, Cooper et Diane se (re)rencontreront, ils ne seront pas Cooper et Diane, mais Richard et Linda. Et pour conclure, Laura Palmer dont la mort a été effacée, ne sera pas Laura Palmer, mais Carrie Page. Cela devrait donner à réfléchir. Nous ne sommes jamais ce que nous sommes. Nous croyons être et nous ne sommes pas. Nous affirmons et nous ne savons pas. L’ignorance est le moteur choisi de la vie. Et pourtant… Il suffirait de pousser la porte de Freud pour y chercher son miroir, le découvrir, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Il suffirait… Il suffirait… Il suffirait…
Il suffirait aussi de ne pas désigner des adolescents inaboutis pour anéantir un pays. Il suffirait. Il suffirait aussi.
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