La liste des hommes qui auraient violé des lemmes récemment et dans les siècles passés s’allonge à un tel point que très bientôt il ne restera plus un seul innocent sur cette terre et que nous apprendrons que toutes les femmes vivantes, mortes et à naître ont été violées par cette race reconnaissable à son pendulaire fixé au bas de son ventre. Cette triste affaire devrait nous inciter à séparer les sexes en plaçant les piques dans l’hémisphère nord et les fentes dans l’hémisphère sud - ou vice-versa - et tirer sur tous ceux qui tenteraient de sortir de leur parking. Mais ceci n’étant pas pour demain, peut-être faudrait-il que la femme cesse de pondre des mâles afin l’éliminer définitivement l’espèce. Si mes propositions paraissent trop brutales et trop radicales, je peux en suggérer une autre plus douce et sans doute plus efficace. Il s’agit d’une proposition convenant à TOUS les comportements, des plus dangereux aux plus anodins, ceux que l’on voit et qui ne sont pas et ceux que l’on ne voit pas alors qu’ils sont. Elle est simple ma proposition. Il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de s’y regarder de s’y reconnaître et de le traverser. Peu entreprennent une analyse, si peu qu’ils sont invisibles. Et c’est bien l’erreur, parce que la solution, la seule, est là et jamais ailleurs et surtout pas en élisant un Roi. C’est à croire que tout le monde veut rester dans sa merde.
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