Onfray secoue la campagne : libertés confisquées, souveraineté piétinée,
civilisation menacée. C’est ce qu’écrit « Valeurs Actuelles ». Bien.
Qui pourrait contester. Onfray voit ce que tout le monde voit et quand je vois
que cet homme qui se dit penseur écrit un énorme torchon puant sur Freud, je
sais qu’il fait partie des gens qu’il ne faut pas fréquenter et qui ne sont bons
que pour divaguer et figurer en bonne place sur les écrans télés des
journalistes complaisants. Le mal de ce monde, mal qui ne fait qu’empirer, ne trouve
aucune solution pour enrayer cette hémorragie qui vide l’homme de son sang et
qui finira bien par l’achever définitivement. Freud - et seulement Freud - a
cherché et trouvé une thérapie qui pourrait - non pas guérir - mais soulager le
monde, l’apaiser et l’aider à sortir du chemin sur lequel il s’est fourvoyé et
lui montrer le chemin de ses fondamentales dont il a totalement oublié le sens.
Mais non. Sur les journaux, à la radio, à la télé, rien, désespérément rien. Pas
un mot, pas une ligne, pas un clin d’œil à l’importance capitale de ses travaux :
connaître l’homme, le définir et créer une société autour de son identité. C’est
tout. C’est simple. Non, le chœur des crapauds baveux et rampants, leurs Rois
et leurs Dieux, préfèrent le mensonge absolu avec l’inévitable perversité qui l’accompagne.
L’homme s’est arrêté à l’adolescence. Lui faire franchir le pas de la maturité
me paraît être LA SEULE solution. La société est malade parce que l’homme est
malade. Aider et soigner l’homme est l’action à mener.
PS : Comme l’exige la langue française, seule langue que je connaisse,
le mot « homme » inclut le mot « femme ».
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