Rigolo cet homme qui doit vivre avec un cœur de cochon. Rigolo aussi de voir qu’une fois de plus personne ne conteste cette mutation. Rigolo encore quand on lui aura cousu des jambes de girafes, des bras d’éléphants, un nez de furet, un zizi en plâtre de Paris. Rigolo toujours quand on entend les imbéciles crier sur les toits de Saint-Nazaire que c’est ça le progrès et que la science embellit l’humanité. Rigolo de rigolo toutes ces pensées impensantes qui croient penser alors qu’elles sont terrassées par la bien-pensance dominante qui courbe l’homme à ses pieds. Les lézardes du monde s’amplifient et rien ne pourra les arrêter. Les dictatures sont bien là et tout le monde s’en contente parce ce que vivre libre demande une pensée aigüe et tranchante alors que c’est si facile de fainéanter toute une vie sur une paillasse derrière des barreaux en attendant sa pitance - la même que celle des cochons - et d’attendre à l’ombre la fin d’une vie qui jamais n’a commencé. Triste monde que le monde dans lequel la femme coupable a osé nous jeter
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