mardi 15 février 2022

vu à travers le tube • ne pas être…

 

Le pass vaccinal passe à la vitesse supérieure pour plus d’un million de français dès ce matin alors qu’il ne sert strictement à rien et qu’il n’est que l’arme de la dictature instaurée en France en 1958 par un vieux Général de Guerre à la retraite dont tout le monde - pauvre monde - se réclame aujourd’hui. Je suis de près la campagne électorale pour une seule raison : entretenir mes éclats de rire et utiliser mes vieux mouchoirs pour sécher mes larmes. Et ce sont mes éclats de rire que j’utilise lorsque j’entends à la radio, entre deux nouvelles, le délire des journalistes qui racontent le conte sado-maso de Lelandais, un pervers narcissique sans affect qui aurait une double personnalité et qui se serait construit une armure invincible comme Siegfried, le héros du drame universel qui a entrainé la chute des Dieux et des Hommes par mimétisme. Nous sommes tous comme Lelandais. Nous avons tous une double personnalité et une carapace que nous nous sommes construits pour nous protéger. Regardez Pécresse ce dimanche quand son armure est tombée. Celle de Mélenchon est terrifiante. Et celle du Roi de France qu’il cache bien : un héros à la ville, un petit enfant qui court se ressourcer dans les bras de sa maman quand il est à la maison. Qui est vraiment lui-même ? Qui se connaît vraiment ? Personne sauf quelques marginaux qui ont osé pousser la porte du cabinet de Freud et qui n’en sont pas ressortis. L’homme n’est pas authentique. Sa pensée non plus. Le monde encore moins. Et tout cela parce qu’il est ignorant et que la société le veut ainsi. Depuis l’arrivée de Coronavirus et le début de la campagne électorale, la fiction s’est dangereusement multipliée. Aujourd’hui, la scène du théâtre est occupée par des grands malades qui s’agitent dans tous les sens, ovationnés par un public hypnotisé dont la pensée s’est totalement desséchée. Personne - à moins d’être au niveau des acteurs - ne peut croire un instant les divagations insipides des candidats au poste du Roi Ubu. Personne ne peut croire en ces mots République et Démocratie qui ne peuvent avoir de sens dans un pays qui survit à coups de matraques et de mensonges permanents. L’homme est vraiment la chose la plus pitoyable et la plus indécente que j’aurais rencontré ici-bas. Heureusement, bientôt je décolle. J’ai mon billet.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire