vu à travers le tube • prisons 5 étoiles…

J’étais resté à l’époque des prisons qui respectaient leur appellation et qui ont scellé la gloire des Rois de France et illuminé la joie vengeresse des peuples, des cachots tous petits et sombres avec une minuscule ouverture à barreaux où les prisonniers survivaient nus, chaînes aux pieds en compagnie de gros rats puants qui leur rongeaient les doigts de pieds avant de leur ronger le reste. Combien de prisonniers n’a-t-on jamais retrouvés parce que avalés et digérés en nourritures pour bestioles affamées. A chaque époque ses prisons et ses règlements. Nordahl Lelandais, un serial killer en quelque sorte a eu cette chance de naître à notre époque où le parlement a voté l’interdiction des rats en prisons. En prison depuis trois ou quatre ans, déjà jugé et condamné pour un premier meurtre, j’apprends que, sur les lieux de sa détention il a fait la connaissance d’une femelle qui lui a donné plus de 10 000 euros pour ses frais de poche - resto, ciné, théâtre, cocaïne, cigares, whisky, putes et probablement beaucoup d’autres merveilles - et qu’il a réussi à copuler par deux fois avec la meuf sans que quiconque le dérange. Dans son boudoir, il a la télé et les bouquets proposés et il use de son smartphone à volonté presque exclusivement sur les sites pornos. Comme peut-on ne pas trancher la tête à Dupont-M. godillot-ministre de l’Injustice quand on découvre cette réalité qui montre bien qu’un politique n’est qu’un incapable menteur invétéré ? Depuis la nouvelle, je connais des flopées de personnes qui ont l’intention de violer et tuer rien que pour aller en prison. Et je connais aussi des flopées de minables qui réclament la construction de milliers de prisons pour y mettre ceux qui ne veulent pas se soumettre aux lois liberticides. Moi, je formerais des milliards de psys - freudiens - et je construirais des milliers d’hôpitaux psychiatriques. C’est la pensée de tous qu’il faut soigner si l’on veut arriver un jour - improbable - à l’invention de la Démocratie, mot qui sort en permanence de la bouche des pervers et des rigolos.