Certes, Poutine est coupable. Il veut être sûr de ne pas finir comme Louis XVI - autre dictateur - ou Hussein. Il pense reconstruire l’URSS pour se protéger et l’usure du pouvoir le conduit sur le chemin maléfique qu’il voit en rêve depuis si longtemps. Et cela conduit une partie du monde à s’offusquer de cette mauvaise conduite, de cet affront à la morale toute puissante qui se fait violence dans les moments les plus extravagants. Et en France, le petit Roi se sent soudain encore plus grand qu’à la normale et promet qu’à lui tout seul, il va sauver la tête de chaque français même si un char russe lui passe sur le corps. Quel courage à cet enfant ! J’en pleure d’admiration et je ne voudrais en aucun cas sécher mes larmes de peur d’oublier la vision de ce héros digne de Siegfried l’homme-dieu invincible qui s’est lourdement trompé et à laisser son glaive Nothung orphelin. Oui Poutine est coupable à 100% comme le sont à 100% tous les humains inhumains de cette terre. Jamais l’homme n’a su, à quelque époque que ce soit, se débarrasser de sa crasse naturelle en tentant de savoir pourquoi le pouvoir, le sexe et l’or, étaient les rouages fondamentaux de son fonctionnement et pourquoi il a cru et croit encore que les progrès de la science et de la technologie sont la condition de son équilibre et de son bien-être. Il n’a jamais cru et ne croit toujours pas que le seul chemin qui mène à la vie - la vie n’a toujours été composée que de morts-vivants attendant dans l’angoisse de se métamorphoser en morts-morts pour retourner dans le rien du néant antérieur à sa conception - c’est lui, c’est sa pensée et sa propre connaissance de son identité et de son parcours au fil des temps. Et vous voyez où je veux en venir : Freud. Je sais que j’ai raison. Seul un monde d’enfants abrutis et mal élevés peut concevoir les systèmes qui régissent nos vies. Les frontières étanches et le repli sont nécessaires. Et dans tous ces trucs et machins qui interfèrent d’un bout à l’autre de la planète, nous pouvons que nous y perdre et y disparaître. Freud, vous dis-je, Freud et encore Freud. Quant à Gergiev et Netrebko, foutez-leur la paix et courrez admirer leur talent. Ils ont fait comme des milliers de français. Ils ont profité des largesses du pouvoir pour faire fructifier leur génie. Vous avez vu que la future patronne de France Inter - la radio macronienne de gauche - est la bobonne d’Enthoven, un soi-disant philosophe, rat d’égout des studios radios et des plateaux de télévision. Et elle comme lui, ils n’ont aucun génie. Alors !
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