vu à travers le tube • un tableau de maître…

L’évènement de ce XXIe siècle aura été ce tableau de maître dévoilé sur toutes les télés représentant le Walhalla des Dieux déchus où, assis à leur ancienne table des traités et gardant les distances par précautions précautionneuses et compréhensibles, deux hommes des temps anciens, en costumes noirs et repassés, semblent s’observer. Il est bien vrai que le ridicule ne tue pas, hélas ! S’il tuait que resterait-il ? Tel Siegfried, le plus grand héros de l’histoire, l’adolescent inabouti est parti à la confrontation Nothung en place du zizi. Il en revient pénis pendant, pendulaire déconstruit, acclamé par son peuple que Schiappa la Sorcière a su façonner de manière spectaculaire en un instant, lui faisant croire que Défaite est synonyme de Victoire. Encore un coup de glaive dans l’eau qui va propulser l’enfant sur le trône de France où son cul est déjà posé. Et c’est bien normal puisque scrutant tous les horizons de toutes les planètes, je ne vois personne pour le remplacer. Il y aurait bien l’invention de la Démocratie ou les conseils de Freud, mais cela, les crapauds français n’en veulent pas. Alors qu’ils restent dans leur bave et laisse le monde aller où il va : dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin débordant de cadavres puants et purulents.

 

Fabien Roussel, le candidat communiste au trône de France, en a assez des donneurs de leçons qui veulent la mort des bons vivants. Moi aussi, mais je fais comme s’ils n’existaient pas. Je mange mon steak-frites tous les jours. Je ne trie pas mes ordures. Je pisse dans l’ascenseur ou dans l’escalier les samedi, dimanche, lundi et mardi, ses jours de congés. Et j’emmerde la société dans laquelle je dois survivre parce que ce n’est pas celle dans laquelle je suis né et dans laquelle je voulais vivre, expulsé du ventre de la femme, dans un monde de tarés alors que cela ne m’intéressait pas. La femme coupable aurait été bien avisée de me demander mon avis !