lundi 14 mars 2022

vu à travers le tube • bientôt le nouveau monde…

Moi aussi quand j’étais enfant, j’ai joué à la guerre, aux cow-boys et aux indiens, à tous les meurtres obscènes que m’enseignaient mes bandes dessinées en noir et blanc. Mais mon épée n’était qu’une branche de cerisier ou de catalpa arrachée à la hâte pendant que mes parents tournaient le dos et le seul dommage aurait pu être un œil crevé, ce qui ne change rien à la vie parce que je ne vois pas beaucoup de gens qui voient. Aujourd’hui le monde est peuplé d’enfants attardés, d’adolescent inaboutis, d’inconscients dangereux qui ont oublié - où font semblant - que le devenir de l’homme est de grandir et d’être responsable. Cela s’appelle être adulte. Comme moi, je sais que des adultes, vous n’en avez jamais rencontres et qu’en voie d’extinction, jamais vous n’en rencontrerez. Avant l’enfant Poutine, il y eu le bébé Yvan le Terrible, le nourrisson Charles Quint, le fœtus Napoléon, le goutte de sperme Hilter, et j’en passe parce que la liste et si longue que mon ordinateur succombera avant que j’arrive à la fin. Et aujourd’hui, vous vous apprêtez à remettre sur le trône - pas moi, je ne vote pas, je suis lucide - l’adolescent inabouti qui a grandement rétréci et qui a déjà signé l’arrêté qui va vous obliger à travailler jusqu’à 65 ans. Et ce n’est pas le pire, ses cartons sont déjà pleins des brimades que vous allez adorer, vous qui êtes des masos que Sade aurait adorés. La Chine crole sous Covid. L’occident croule et va crouler sous les bombes et missiles poutiniens Les américains se sont donnés pour Roi un Biden alzeimérien et leur pensée est en train de se lézarder et de se décomposer ce qui n’a nullement empêcher les français de transformer les routes de France - hier - en un interminable bouchon impossible à tire-bouchonner. Il n’y a plus de solution à part le suicide collectif.


Pour ma part, je renonce à comprendre ce monde qui n’est pas le mien, qui n’est pas celui dans lequel la femme m’a jeté violemment et méchamment. Heureusement, comme deux ou trois autres copains et copines, j’ai poussé la porte de Freud. Ça me permet de croire en moi et d’avoir l’espoir qu’après votre disparition imminente, mes copains, copines et moi, pourront reconstruire ce monde, à notre manière, différemment, simplement en adoptant les solutions humaines qui ont été rejetées depuis le début des temps. Un peu de Bach, un peu de Lynch, un peu de Van Gogh, un bon steak-frites et une balade à dos d’âne. Sans oublier beaucoup de Freud…       

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