mercredi 30 mars 2022

vu à travers le tube • freud, rien que freud…

Ce qui devait arriver est sur le point de se réaliser. Poutine en rêvait. Gergiev aussi. Gergiev en rêvait. Poutine aussi. Le Bolchoï et le Mariinsky réunis. Gergiev maître de la musique en Russie. Au diable ceux qui l’ont évincé du monde musical alors qu’il n’a pas dit un seul mot sur la guerre en Ukraine dont personne ne connaît les rouages et dont tout le monde donne son caquètement. J’ai vu Gergiev en concert à Lyon avec son orchestre du Mariinsky. Il était encore plus mal rasé que d’habitude et encore plus mal habillé et ce n’était pas terrible. Le saucisson lyonnais l’avait mis de mauvaise humeur. Et pourtant, je vois et j’écoute toutes ses prestations très fréquentes sur les chaînes musicales. C’est magnifique : un grand homme qui EST musique. L’opéra ou le concert, le concert ou l’opéra. Ni l’un ni l’autre ne lui résistent. Il sait ce qu’il veut. Il sait le transmettre. Il sait se mettre au service de la musique en la mettant à son service. Le monde antirusse perd une large part de la culture. C’est son affaire. Je redirai encore que c’est l’art, donc la vie, qui fait les frais des politiques triomphantes menées pas des hommes seuls, tous dictateurs à leur manière de la Corée du Nord à la France. Tous pareils quelques soient leur différence. Le monde n’a JAMAIS changé depuis qu’il est monde parce que l’homme est toujours resté le bébé qui sort du ventre de la femme. Et comme il ne veut rien faire pour grandir, il laisse le monde sombrer. Nous vivons morts dans une époque de morts qui pensent être vivants. Et pourtant, il serait si facile d’y remédier si chaque mort-vivant prenait conscience qu’il suffirait de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de la traverser. Le monde n’est pas le monde. Le monde n’est qu’une addition d’individualités toutes différentes qu’il faut apprendre à coordonner. Freud. Rien que Freud. Il n’y a pas d’autres solutions.   

 

PS : L’erreur des sociétés est qu’on ne coupe pas la langue de l’homme dès sa naissance. Ça éviterait ces tonnes de tonnes de tonnes de conneries débitées chaque jour à la télé, à la radio, dans les familles, au bistro, sur les bancs publics, à l’Élysée et bien sûr, sur l’oreiller…


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