Tous les samedis, Ruquier apparaît dans les écrans, vautré dans son fauteuil, caché par son poil dru et ricane et ricane et ricane. Et Salamé l’imbuvable, ricane et ricane et ricane à ses côtés. Et c’est le contribuable qui paie les deux dégénérés.
Ils ont inventé le CD et nous ont bourré le crâne en nous disant que le petit disque miroitant était increvable et que ce qu’il produisait était encore mieux que ce qu’on pouvait entendre dans la salle de concert. Ils ne se sont pas plantés. Ils ont menti. Sans grave ni aigu, ni relief, la musique - Mozart, Wagner, Boulez et quelques autres - n’est que platitude et ennui. Je ne me suis jamais débarrassé de mes 3 ou 4000 vinyles ni de mes platines et comme j’ai largement pu comparer, je leur donne la priorité. Avantage non négligeable, je touche et regarde Karajan ou Domingo couché dans les sillons et j’admire ma galette noire qui tourne à son rythme sur le plateau à courroie de l’appareil. Et la pointe dans le sillon qui produit les sons les plus variés me rappelle mon analyse aux côtés de Freud quand nous évoquions les méandres compliqués de la pénétration. Et aujourd’hui, ils remettent en vente la cassette ridicule que l’on glissait dans la fente de notre transistor. Quand ils reviennent en arrière, c’est presque toujours pour ressortir les merdes qui vont encore les enrichir.
L’essence est hors de prix. Hier et toute la journée, j’ai vu passer sous ma fenêtre dix voitures toutes les cinq secondes, aussi bien dans le sens nord-sud que dans le sens sud-nord, est-ouest et même ouest-est. J’en ai même vu des centaines dans le sens surplace parce que les routes, en France, sont trop étroites pour contenir le nombre de millionnaires qui peuvent encore payer le breuvage qui fait bouger leur boire de conserve.
PS : Moi, je roule à pied...
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