dimanche 10 avril 2022
vu à travers le tube • je suis abstentionniste et j’en suis fier…
Je suis abstentionniste - et terriblement fier de l’être - depuis presque
trente ans. C’est en ne votant pas que je m’exprime en tant que citoyen. En
désaccord sur le système et sur les ploucs qui veulent s’approprier le pouvoir,
je ne vois pas pourquoi je me flagellerais pour faire plaisir à cette caste
faux-culs merdiques et merdeux qui prétend que les non-votants sont des
sous-citoyens qu’il faut jeter au rebut. Durant ma longue vie, j’ai appris à me
respecter. Merci Freud. Et ce que je vois et entends n’est pas du tout ce que
voient et entendent les vrais, les bons, les généreux, les fantastiques
citoyens prêts à mourir pour leur patrie et surtout et avant tout pour leur Roi
si bon qui a accompli, qui accomplit et qui va accomplir tant de merveilles avec
la sincérité qu’il est le seul à connaître et à exercer dans l’extrême justice
et l’extrême dignité. Ben oui ! Je ne suis pas de ceux-là et jamais je ne
le serai. J’attends - en vain - l’invention de la Démocratie où on ne votera
pas pour des hommes et des femmes qui ignorent leur identité, donc la nôtre, qui
vivent dans la pire des perversités et qui sont capables de tout pour sauver
leur peau. Le mensonge est leur marque de fabrique. Et si l’on votait pour
mettre en place des idées simples, réalisables et chiffrées dont on pourrait
facilement en mesurer les conséquences ? C’est tout le système qu’il faut brûler
et reconstruire sur des bases différentes. Depuis la prise de pouvoir du militaire De Gaulle
- le dernier boucher de l’Algérie - le peuple a perdu le peu de pouvoirs qu’on
lui avait accordé. Un référendum bien formulé, trois ou quatre fois par an, ne nuirait
en rien à l’honneur de la France qui passe son temps à être déshonorée par les
voyous élus - je n’arrive pas à voir comment - par l’immense et intarissable
crédulité du peuple. Si on me demandait un conseil, mais on ne me le demande
pas et c’est pourquoi je le donne, je dirais : français de tous âges et de
toutes conditions, si vous voulez un pays sain et en bon état de marche, vous
devez comprendre que c’est VOUS et VOUS SEULS qui devez être sains et en bon
état de marche. Et pour cela, et vous le savez, vous devez pousser la porte du
cabinet de Freud, y chercher votre miroir, le trouver, vous y regarder, vous y
reconnaître et le traverser. C’est tout.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire