Quand l’édifice en bois ou en
moellons ou en béton qu’on nomme mosquée se met à parler dans un micro pour
faire des annonces qui ne concernent pas les habitants du pays laïc qui se
nomme France, j’en tombe sur le cul. L’édifice en bois ou en moellons ou en
béton de Paris a annoncé dans toutes les télés et dans toutes les radios que le
ramadan commençait samedi, soit aujourd’hui. En quoi cette chose privée nous concerne-t-elle, nous qui avons déjà assez de souci avec ces imbéciles qui vont
nommer leur chef dans quelques jours alors que personne n’a besoin d’un chef. Avoir
un chef, c'est obéir, c’est se nommer soi-même esclave à vie. J’ignore le
ramadan d’autant que j’en ignore la définition et la fonction et que cette chose-là
ne m’intéresse pas. Elle n’est pas programmée dans mon circuit.
11h37. Il neige comme il neige
en hiver, la saison où il neige. Et j’en tombe sur le cul parce que sur mon
calendrier des postes qui sert à assurer les fins de mois aux postiers de France,
sous-payés probablement, il est indiqué que nous sommes le 2 avril, donc au printemps
et que c’est le moment où les coquelicots et les jonquilles et les marguerites
sortent de leur nid pour colorer la nature grise et noire comme est noir le
trou du fond de mon puits au fond de mon jardin derrière la porte rouge de ma
maison.
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