lundi 16 mai 2022
vu à travers le tube • être ne peut être ne pas être…
On assassine beaucoup aux États-Unis où les armes sont en vente
libre. On assassine autant en France où les armes ne sont pas en vente libre.
Des deux côtés de l’Atlantique, on assassine beaucoup pour - dit-on - des
questions de racisme, des questions de haine, des questions de pauvreté, des
questions de jalousie ? Si cela est vrai, tout cela est faux. On assassine
de partout que pour des questions de déséquilibre psychique. Si le monde entier
- la merveilleuse Suzanne Lindon l’a fait dès l’âge de 4 ans - poussait la
porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder,
s’y reconnaître et le traverser, nous ne vivrions pas dans un monde d’ignorants
qui ne comprend strictement rien à tous les problèmes qu’il rencontre sur son
chemin. Savoir qu’on n’est jamais ce qu’on est, qu’on ne pense pas ce qu’on
pense, que nos actions ne sont pas les nôtres, serait déjà un progrès considérable
qui permettrait de chercher le passage. Rien ne peut être sans le franchissement
du passage entre le conscient et l’inconscient. Vivre, c’est connaître le
fonctionnement entre les deux et agir en conséquence. Mais cela ne sert à rien
de le dire. Il faut amener le non sachant à ressentir. Et c’est peut-être cela
qu’ont espéré les initiateurs de « En Thérapie » qui se termine ce
jeudi sur Arte. Si la psychanalyse était plus fréquentée que le Doliprane, les
bouses de l’Eurovision ne seraient pas et la France n’aurait pas besoin d’un
Roi. Et je n’oublie pas que Grenoble n’aurait pas un Piolle pour maire.
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