Le Roi de France qui est un immense
créateur – tous les Rois de tous les mondes sont des créateurs – vient de créer
la révolution de l’Univers dans son intégralité qui va révolutionner bien au-delà
de ses frontières : « L’École du Futur » où chacun pourra y
faire ce qu’il veut et où on intensifiera l’apprentissage du rien en étudiant
tout ce qui ne sert à rien. À l’école, de la maternelle à l’université, TOUT
est à réformer de fond en comble et pour cela il faudrait commencer par le
commencement : l’enseignant, pièce maitresse du Jeu de l’Oie, très apprécié
sous le règne d’Agamemnon. Après son bac +10 ou 15 ou 23, il doit aller à l’École
de la Pédagogie – 5 années en internat – pour y apprendre l’autre, la
définition de l’enseigné, ses comportements, ses désirs refoulés, sa sociabilité,
l’ignorance et la mauvaise foi de ses parents. Il doit apprendre à apprendre et
apprendre à contrer la révolte des enfants qui se foutent du s du pluriel comme
de leur première chemise alors qu’ils ne se foutent pas du foot qui sera leur
vie et leur métier, afin de taper dans un ballon et dans les couilles de ceux
qui veulent les en empêcher. Ils doivent savoir faire face à l’indiscipline
généralisée, soit par la parole convaincante, soit par la gifle, le coup de
pied au cul et tout ce qui est inscrit dans le code de la torture, trop négligée
depuis la célèbre question ordinaire et la non moins célèbre question extraordinaire
de la curaillerie catholique qui grâce à elles, a réussi à convertir des milliards
d’adeptes serviles, pleutres et ignorants
Le Roi de France n’avait pas parlé
depuis un mois et voilà que ces premières paroles sont – comme à son habitude –
une provocation pour ses sujets qu’il méprise. Qui peut croire qu’il va sauver
la France et le monde ? Qui va croire qu’un élu ait un cerveau plein ?
Qui peut croire qu’un élu va mettre fin aux innombrables scandales qui
salissent et pourrissent la France ? Qui peut croire qu’un homme pourrait
apporter un mieux dans un pays en détresse rongé par des gros rats dodus qui
mordent les fesses des traînards sans but ni envergure pour leur apporter la
peste ? Illusions ! Illusions ! Illusions !
L’homme ne peut que se sauver
lui-même. Et pour cela, il faut pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher
son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Je me
répète et je me répéterai jusqu’à ma mort imminente. Le monde est rempli de
sombre crétin parce que la vérité qui hurle à leurs oreilles lui fout une telle
trouille qu’il préfère mourir, sourd, aveugle, minable et insignifiant.
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