Le Roi de France qui aurait dû démissionner dimanche à 20 heures s’il était un homme convenable – il n’est ni homme, ni convenable – espèrerait – selon le communiste Roussel à qui il a fait des confidences – former un gouvernement « d’union nationale » où toutes les sensibilités seraient représentées sauf les extrêmes que seraient les lepenistes et les méluchiens. Donc, rien n’est changé. La leçon n’aura – comme toujours – servi à rien. Les exclusions persistent et l’emportent toujours, d’autant que les lepenistes ne se situent pas à l’extrême et que les méluchiens ne sont que des chiens qui aboient et nous cassent les oreilles. Je suis bien placé pour le savoir, moi qui depuis près de 40 ans ne vote pas et ne soutient aucun parti et aucun individu à part Wotan, le voyageur éternel qui semble fuir son remord : avoir livré sa fille adorée à un petit con de héros qui se prenait pour un Dieu. J’ai aussi, dans ma vie, la pratique de la thérapie de Freud et si j’en parle chaque jour, c’est que je ne peux me résoudre à ce que l’humanité soit si peu curieuse de la science du Maître qui permet à chacun d’entre nous de se regarder dans un miroir sans rougir et de faire ses choix en homme libre, libre de tous préjugés et de toutes influences.
Kéké n’est pas la seule femme de ménage à faire son entrée à l’Assemblée. Il y en a une autre. Une de race blanche et c’est sans doute pour cette raison qu’on l’ignore. Le racisme inversé est entré dans les mœurs. Je suis content que les femmes de ménage soient représentées dans l’hémicycle. Quand va-t-on y faire rentrer les tubistes, les livreurs de pizzas, les miss météos et les fabricants de couches-culottes ?
Le Conseil d’État a eu raison du psychopathe Piolle. Le burkini n’est pas tolérable dans les piscines municipales. Ça va dans le bon sens. Mais ce n’est qu’un timide début. Cette minuscule victoire est loin de faire supposer que la grande guerre est gagnée.
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