dimanche 12 juin 2022

vu à travers le tube • urne funèbre…

Donc aujourd’hui serait le grand jour. Les crapauds français vont aller voter en masse et on a déjà prévu des embouteillages monstres aux entrées des salles funéraires où sont exposées les urnes qui reçoivent les bouts de papiers morts avec inscription des défunts. Des marchands à la sauvette vont accompagner les queues de foules avec souvenirs en tous genres, boissons, nourritures et même spectacles de rues. Les organisateurs ont très peur de ne pouvoir fermer à l’heure dite ce qui provoquerait un retard considérable du spectacle déconseillé aux enfants et aux personnes pas encore mûres ce qui fait qu’il ne restera pas grand-monde devant la télé. Dans ce jeu de cirque désuet, il est prévu pour ce premier dimanche de dire si le contribuable veut pour chef Mélenchon le mal embouché ou Macron le pervers. Comme toujours, le contribuable n’a pas le choix : il est imposé. Et dimanche prochain, on lui demandera de confirmer, ce qui n’est pas sans stupidité.  Moi, je n’aime pas les queues – à part la queue de cochon aux petits oignons -, donc je n’y vais pas et ne vote plus depuis plus de trente ans. On est en Monarchie et ce n’est pas mon truc. C’est pourquoi je vis ma vie hors de cette plaisanterie. Je ne donne des ordres qu’à moi-même et je m’obéis si je juge que mes ordres vont dans le sens de mes convictions. Je suis responsable de moi-même parce que j’ai appris à me connaître et je sais qui je suis. Et c’est grâce à cette longue – très longue – analyse freudienne que j’ai la connaissance et que je suis devenu un sachant. Étant un sachant, je sais que tout le monde devrait faire comme moi, parce que si c’était le cas, aujourd’hui, personne ne serait confronter à l’ignominie du choix Mélenchon/Macron. Nous serions en Démocratie. Pour les milliards de gens qui ne savent pas ce que c’est, renseignez-vous chez Robert ou Larousse. Vous trouverez la définition à la lettre D. Savez-vous que Marnie était frigide et voleuse ? Elle prenait ce qu’elle devait laisser et gardait ce qu’elle devait donner. Aujourd’hui, elle se porte à merveille. Freud lui à montrer le chemin qu’elle aurait toujours dû suivre.      


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