J’ai été enfermé lundi matin – 1e août - dans les prisons du KGB de Facebook, parce que j’ai partagé un article de je ne sais qui, qui se révoltait contre les immigrés qui poignardent à tout va. Je suis accusé de « manifestation de haine » et de tenir des « discours haineux ». Ce n’est pas grave. J’ai l’habitude et j’en suis fier. C’est bien la 10e ou 12e fois que le tribunal facebookien prend des sanctions contre moi et ce n’est pas la dernière si la mort ne m’emporte pas dans les prochains jours. La prison est agréable. Il n’y a pas de télé mais beaucoup de gros rats poilus et dentus avec lesquels je joue à la crapette. J’ai noté ce que chaque jour j’aurais pu vous raconter si j’avais eu accès à ma page du site – ce brave et consensuel FB - au service du bien comme il faut, qui devrait – pour être crédible dans ses décisions – pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser.
Lundi 1e août. Le père de Casimir est mort. Sa vie n’aura pas été inutile. Le PSG a encore gagné. C’est toujours le fric qui triomphe. Après le feu, ce seront les inondations. Après les inondations, on retrouvera le feu. Et personne n’y pourra rien. Ni les gogos élus, ni les gogos qui les ont élus. Et le PSG sera enfin vaincu. Le feu ou l’eau ou les deux, auront eu raison de lui. Hier sur Mezzo, Alexander Malofevv, jeune pianiste remarquable dirigé par un très vieux et magnifique Charles Dutoit. Cette dernière information me fait presque regretter de voir la mort me rejoindre si vite. Onfray et Corbière ne sont visiblement pas d’accord sur un certain Robespierre qui aurait fait la révolution à l’envers avant de se voir trancher le cou comme le Roi de l’époque.
Mardi 2 août. Sur Twitter, on ne parle que de Karim Zeribi, un repris de justice condamné maintes fois qui monopolise le plateau télé de Cnews. La question est donc de savoir s’il faut écouter et faire confiance aux gens qui parlent avec aisance. Émeutes à Vitry-sur-Seine où le commissariat a été attaqué toute la nuit par des tirs de mortiers et des jets de cocktails Molotov. Les Etats-Unis bombent le torse. Leurs missiles, leurs avions de chasse et leurs fantassins ont abattu le cerveau des attentas du 11 septembre qui fumait tranquillement sa pipe sur son balcon. C’est le vieux alzheimerien que les américains ont mis au pouvoir qui l’a annoncé. Le vieux Biden est tout heureux d'avoir tué le successeur de Ben Laden. Maintenant il va devoir tuer le successeur du successeur, etc..., etc..., etc... Les couches Pampers sont hors de prix. Les bébés sont priés de patienter jusqu’aux prochaines élections royalielles. LREM et LR scellent un accord au sein de la commission mixte paritaire pour sacrifier le pouvoir d’achat des français et protéger les intérêts des puissants. Des miettes pour le peuple, aucune taxe pour les super profits. En bonus, du gaz de schiste et du charbon.
Mercredi 3 août. La PMA pour tous connait un succès considérable. Les français veulent des bébés à foison, des authentiques, des produits Carglass, des conserves Géant, des articles Leclerc et même des modèles Citroën usagés. Ce qu’ils veulent, c’est bébés sur bébés. Ce qui ne savent pas – et qu’ils finiront par savoir -, c’est que bébé, ça pleure, ça hurle, ça chie, ça mange même, et que devenu ado, ça poignarde les promeneurs de rue alors que ça aura coûté très cher à celui qui l’a fabriqué ou acheté ou obtenu par tout autre moyen. Moi, je ne veux pas de bébé. Je veux ma tranquillité. Je suis sauvage, égoïste et je déteste la société. C’est pour cela, que je m’aime comme un frère. Michel Berger – dont on parle beaucoup, je ne sais pourquoi, et que je ne connais pas – est le fils d’Anette Hass, pianiste concertiste, élève de Marguerite Long, répétitrice de Jane Rhodes et Mady Mesplé et créatrice du conservatoire du 17e arrondissement de Paris où elle confie l’enseignement du théâtre au grand François Florent.Nancy Pelosi, triste figure de la triste société américaine, nargue le monde, ce monde en chute libre qui fait semblant de ne rien voir venir. Il suffit pourtant de connecter nos yeux à notre pensée : Le Crépuscule des Dieux et des Hommes, si cher au plus grand compositeur de tous les temps : Richard Wagner.
Jeudi 4 août. La variole du singe fait rage et s’apprête à décimer l’homme, preuve, s’il en était besoin, que l’animal domine l’homme grâce à son intelligence de bon sens que jamais l’homme n’a eu la capacité d’acquérir. La planète des singes n’est pas seulement un joli film agréable, c’est aussi la réalité qui nous pend au nez, ce nez incapable de (re)sentir ce qui va nous arriver tant nous sommes inaboutis primitifs. Et pourtant, depuis un certain temps, une certaine thérapie a été inventée par un certain Freud qui n’intéresse personne, à part moi et quelques autres réfractaires à la société et à ses lois. Il y a longtemps, je me suis décidé à pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher mon miroir, le trouver, m’y regarder, m’y reconnaître et le traverser. C’est de l’autre côté que l’on voit, que l’on sent, que l’on écoute, que l’on comprend que le monde est une erreur qui ne peut mener qu’à la terreur ou au néant. Le monde est tronqué, le monde est falsifié, le monde est triché, le monde est défiguré, le monde est désaxé, le monde est à terre et personne ne songe à le relever. Biden et Pelusi veulent la guerre. C’est tout ce que le monde a trouvé. Vivre au milieu de mort-nés n’est pas convaincant. C’est pourquoi je suis heureux de bientôt m’en aller.
Vendredi 5 août. Étrange qu’une partie – une partie – du monde montre Zelensky – l’homme au teeshirt qui montre ses bras musclés et poilus – comme un héros qui se sacrifie pour son peuple. Et si c’était le contraire ? Peut-être que la situation devrait être analysée par des gens compétents, des gens qui ont appris le fonctionnement du psychisme de l’homme, des gens qui savent interpréter les faits et gestes des humains. Je sais que ce que j’écris est dur à avaler : c’est l’avis d’un psychanalyste qui serait intéressant. Je sais ! C’est dur d’avaler la vérité.
Pour une fois, je rejoins Mélenchien. Une seule fois et je vous promets que
plus jamais on ne m’y reprendra. La visite de Pelosi à Taïwan est une
provocation de l’alzheimerien Biden. Et j’approuve les chinois qui font
tournoyer leurs missiles au-dessus de l’île.
La semaine prochaine, arrivée de la 4e vague de chaleur. Les rivières sont à sec et nous commençons à mourir. Le crépuscule annoncé par Wagner est enfin réalité. La soif, le feu, l’eau des orages et des ouragans, auront raison de notre raison illusoire comme est illusoire tout ce que nous entreprenons. En fait, c’est d’ignorance que nous mourrons. L’ignorance est le pire de nos ennemis. Et nous ne faisons rien pour nous en débarrasser. Nous ignorons comment ignorer l’ignorance. C’est un comble ! C’est désespérant i Et pourtant… si vous aviez la curiosité de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher votre miroir, pour le trouver, pour vous y regarder, pour vous y reconnaître et pour le traverser, vous sauriez. Vous sauriez ! Et savoir est la seule – la seule – condition pour changer l’homme et toutes les catastrophes qui en résultent.
Samedi 6 août. Qui peut comprendre ? Qui veut comprendre ? Israël ne cesse de massacrer les palestiniens qui n’ont que des semblants de roquettes pour répliquer. Pelosi, la représentante de la déchéance américaine vient narguer les chinois qui répliquent aussitôt en faisant tournoyer avions de chasses et missiles à têtes au-dessus de Taïwan et cela indigne le monde des faux-culs. Waouh ! L’imam crasse ne peut être expulsé, a décrété un juge. Le pouvoir du Roi s’effacerait donc devant le pouvoir des juges ? Est-ce qu’on nous demande de voter pour des juges ? Le seul travail des juges, c’est de prononcer des sentences exemplaires contre les délinquants des rues et des quartiers. Comment est-il possible qu’un mineur en infraction ne soit pas immédiatement jugé et retiré un temps de la société ainsi que ses parents qui, comme TOUS les parents, n’ont pas fait leur boulot de parents parce qu’être parents, c’est un métier. Ça s’apprend. On ne naît pas parents, on le devient à force de travail. Voilà un sacré problème sur lequel on devrait bien penser de réfléchir. Aujourd’hui, mettre un enfant au monde est un crime. Oui ! Un crime odieux. Alors que le monde sombre inexorablement dans le noir du trou du fond de mon puits au fond de mon jardin, il est regrettable que seul un nombre infime de cerveaux comprenne que la solution est de pousser la porte de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Dommage ! Vraiment dommage que la monde soit rempli d'ignorants.
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