Ce matin, priorité des priorités, je me dois de mentionner l’incroyable interprétation du concerto pour violon de Beethoven par Lisa Batiashvill et le Czech Philharmonic dirigé par Semyon Bychkov sur Mezzo Live, hier soir. Depuis bientôt 80 ans, l’enregistrement Ferras/Karajan est ma référence. Avec Batiashvill/Bychkov, je retrouve la limpidité, la clarté, les plans sonore non écrasés, la finesse, les sonorités, les pianissimi magiques, les forte audibles, les pensées tranchantes des deux interprètes et leur complicité désarmante. Mon dernier enthousiasme date de juin de cette année, à Berlin, au Deutsche Oper pour un Ring de légende aussi bien musicalement que scéniquement. Ceux qui, hier soir, ont regardé Guy Lux, n’ont pas fait le bon choix.
Et comme le veut la coutume que je me suis inventée, je continue avec la merde habituelle, la dégradation de l’homme par l’homme. Poutine va parler. Micron II ne dissoudra pas l’Assemblée. Pour les députés, la place est trop bonne. France Inter poursuit sa destruction. La nana invitée vers 7h50 - la jumelle de Rousseau, crois-je avoir entendu - a descendu en flèche Elisabeth Badinder. Biden n’a toujours pas été placé en maison de vieux. Des émeutes ont éclaté, cette nuit, en plein centre-ville de Rennes, à l’issue d’une manifestation de militants d’ultra-gauche. Les policiers ont été visés par des tirs de projectiles et de mortiers d’artifice. Neymar soutient Bolsonaro pour la présidentielle brésilienne. Il joue toujours au PSG. Attention ! Les spécialistes de la médecine nous annoncent le retour de la grippe cet hiver ! Bon. Je vous laisse. Je salue ma voisine de palier et je file chez Leclerc prendre mon café. J’en profiterai pour acheter deux boites d’épinards. Il me faut des forces si je veux continuer à relater les immondicités du monde d’aujourd’hui.
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