La mort d’une Reine le montre avec une insistance peu coutumière. Tous les pays sont prêts à renouer avec la Monarchie et son régime tyrannique afin de retrouver l’image tant souhaitée : celle du père fouettard. Et cela va se faire très rapidement puisqu’ils en ont tous pris le chemin. Les pays dits « démocratiques » vivent dans des régimes sournoisement déguisés et la France en est l’exemple même : un enfant gâté, inabouti psychiquement, qui ne fait que parler de promesses qu’on ne voit jamais venir et qui n’a qu’un désir, celui de supprimer tout ce qui lui résiste. Il attend de réaliser son caprice presque atteint : être sacré Roi, porter la couronne et le manteau, trôner sur le trône au côté de sa maman, en attendant des jours meilleurs où il pourra se sacrer lui-même Empereur des français avant de passer au stade de l’Europe. Et revoilà le petit con corse Bonaparte qui a voulu être Napoléon et qui est tombé sous l’arquebuse des anglais qui l’ont embastillé dans une île isolée pour lui rappeler son passé. Ce sont ces mêmes anglais qui, par deux fois, ont humilié la France, en faisant griller sur le bûcher sa douce Jeanne et en laissant crever dans la solitude son Empereur enfant inabouti psychologiquement, ces mêmes anglais que nous honorons, admirons et envions aujourd’hui, au travers de la mort d’une vieille dame. La machine infernale est en marche et personne ne peut y échapper puisque Freud chez qui nous devrions pousser la porte pour y chercher notre miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser, est rejeté sans que quiconque en connaisse les véritables raisons.
Le lien avec Freud est tout trouver. Je connais une femme qui a un cancer et à qui sa cancérologue - un robot scientifique ignorant et inabouti - a dit avant-hier, sur un ton insultant : « Ben oui, vous avez un cancer ! Et vous savez très bien que ça ne se guérit pas ! ». Un cancer, Madame, il arrive que ça se soigne et que ça guérit. J’ai un médecin généraliste - comme quelques autres, je suppose - qu’il est impossible de joindre au téléphone, qui ne se déplace pas et qui travaille du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 18h. Ce n’est pas ma conception de la médecine. Mais cela ne change rien puisque je ne suis toujours pas Roi… ni Empereur, ni - hélas - Dictateur. La santé publique est de la responsabilité d’un État quel que soit son régime. Les médecins généralistes où spécialistes devraient être à la disposition des populations 24h/24 et 7 jours/7 et leur profession devrait être organisée en fonction de ce critère vital. La psychanalyse freudienne devrait intervenir obligatoirement dans chacun de leurs actes et chacune de leurs décisions. On ne peut être médecin sans avoir une connaissance accrue du psychisme. C’est le psychisme qui donne la plupart des maladies. L’ignorer est tout simplement un crime.
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