Si je résume bien l’actualité française de ces derniers jours, le patriarcat est toujours vivant, l’homme est toujours dominant. Mais, et on ne le dit pas assez, il est sous surveillance permanente des rousseauiennes et dès qu’un geste, qu’un regard ou qu’une parole piétine la frontière de la sphère qu’elles lui ont autorisée, l’homme est happé par les mâchoires de leur machine à broyer et jamais il n’en ressort. Et ces immondes feuilles flétries de pissenlit s’imaginent qu’elles mènent un combat pour se libérer des chaînes dont elles ont hérité. Selon les disciples de Sandrine Rousseau, l’homme serait un pervers sadique et je suis obligé de tirer la conclusion que la femme n’est qu’une niaise masochiste. La femme oublie que grâce à la copulation avec le bestial mâle, c’est elle qui fabrique le petit homme et qu’il est la chair de sa chair. En le maudissant, elle se maudit elle-même et la malédiction lui retombe sur le nez. La femme est complice de la violence de celui qu’elle a choisi, donc coupable au même titre que le monstre. Je ne peux me résoudre à penser que la résolution des problèmes de couples doit se faire par la délation et les règlements de comptes sur les plateaux télé. Je crois - et j’ai raison de le croire - que si l’homme et la femme avaient préparé le terrain bien avant, dès l’enfance, en poussant la porte du cabinet de Freud pour y chercher leur miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, le sujet n’aurait aucune raison d’exister et le couple pourrait se consacrer pleinement à gravir la montagne qui mène à la lumière. Mais comme ce que je crois est hors société, et bien, démerdez-vous et continuez à vous entretuer.
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