mardi 4 octobre 2022

vu à travers le tube (bis) • je m’en fous…

10h55. On s’écharpe chez Morandini. Une femme blanche d’un âge moyen qui habite dans une de ces célèbres et renommées villes autour de Paris qui comptent autant ou plus d’étrangers à notre civilisation que de français de souche, tente d’expliquer qu’elle - et sa famille - n’en peut plus. Sortir de son appartement, prendre l’encenseur en panne ou l’escalier et oser mettre le nez à l’extérieur est devenu une folie où elle risque sa peau à chaque instant. Elle est ferme. Le vivre ensemble et la créolisation des pensées sont son vomi quotidien. Il lui a été signifié clairement que l’homme blanc devait disparaître et qu’elle devait s’empresser de trouver un logement ailleurs, chez les psychopathes qui ne sont pas d’accord avec le nouveau monde où la destruction des fondamentales est le salut des indigènes qui veulent prendre possession de la planète. Et face à elle, un petit con à moustache qui ne cesse de l’insulter et de la traiter de tous les noms parce qu’elle ose s’exprimer. Je ne connais pas son nom, mais je suis persuadé que c’est le mari de Sandrine - Rousseau - vu qu’il a les deux yeux au beurre noir, une jambe cassée, un bras en écharpe et qu’il peut à peine respirer dans ses vociférations. C’est tout. Moi, je ne crois pas au vivre ensemble et au aimez-vous les uns les autres. Ma devise est : « Vis avec toi et que pour toi et fuit les autres ». Jusqu’à ce jour, ça s’est très bien passé. Sans doute, bientôt, fais-je me faire assassiner. Je n’en fous !   

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