vu à travers le tube • que dire de plus ?

Le PS qui est mort depuis plusieurs décennies vient encore de mourir. Moi qui suis socialiste depuis presque 80 ans, je reste farouchement socialiste et j’en suis d’autant plus fier que je reste le seul, suivant ainsi la maxime de Chateaubriand : « On nait seul, on vit seul, on meurt seul ! » et confirmant les études de Freud qui laissent entendre que le rêveur vit à l’intérieur de son rêve dont les personnages ne sont que lui-même sous l’aspect d’autres personnages qui le façonnent de manière inconsciente. La vérité, cette sacro-sainte vérité qui n’est qu’un leurre et un mensonge plus gros que le bœuf envié par la grenouille, n’est aussi, n’est qu’une représentation, une image envoyée par notre pensée qui ne concerne que celui qui pense et dont l’imagination invente d’autres ectoplasmes, des reflets, des miroirs, des copier-coller déformés, censés tenir compagnie à notre unicité, remplaçant ainsi notre autre autre que nous ne pouvons rencontrer et auquel nous ne pouvons adhérer si nous n’avons pas acquis la capacité de comprendre le chemin dessiné par Freud pour l’équilibre de notre psychisme et son cheminement vers l’authenticité. Ce préambule pour dire simplement que l’homme fait fausse route depuis qu’il a inventé les Dieux et les Rois, les sociétés et les lois, et que sa descente vertigineuse dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin, commencée il y a des millénaires, touche à sa fin parce que l’être humain n’est qu’un tout petit noyau sans envergure qui veut régler les problèmes du monde alors qu’il est incapable de régler les siens, les siens propres, ses problèmes personnels dont celui fondamental qui est d’accéder à l’âge adulte.