À Cannes, une femme, non sans talent puisqu’elle a obtenu la Palme d’Or, a
dénoncé les turpitudes et les violences de la macronnie. Une téléspectatrice a
écrit : « Très peu de grands noms du cinéma, du sport
et autres osent poser leurs opinions sur les retraites, les salaires médiocres,
sur le racisme, sur les grandes fortunes des grands actionnaires et j'en passe.
SILENCE VAUT CONSENTEMENT ! Bravo, bravo Madame ! Respect ! Félicitations
! » C’était le lieu et Justine Triet
a eu raison. Il est seulement dommage que le dictateur en puissance Mélenchon
ait soutenu son propos, ce qui lui enlève un certain crédit. Dommage !
Dommage, parce que depuis des lustres, il n’y avait pas eu une aussi belle
cérémonie. Simplicité et efficacité de Chiara Mastroianni, apparition de
Tarantino et présence miraculeuse et merveilleuse de Jane Fonda dont j’ai vu en
salle les premiers films. La godillote ministre de la Culture - je ne savais pas
qu’il y avait une ministre de la Culture en France - a été estomaquée. Moi, j’ai savouré.
Depuis
la disparition d’Armin Jordan, l’Orchestre de la Suisse Romande n’est plus tout
à fait dans la cour des grands. Jonathan Nott, le directeur musical actuel de l’orchestre
que je vois régulièrement sur Mezzo, est un m’as-tu-vu peu convaincant. Hier
soir, en concert à Genève, il a tourné deux pages à la fois de sa partition. Il
s’est perdu et n’a pu retrouver son chemin. L’orchestre s’est arrêté. Orchestre
et chef sont repartis tête basse et oreilles pendantes.
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