vu à travers le tube • annecy, ses turpitudes et ses fantasmes…

Le maire d’Annecy, coïté aux écolos, organise, ce matin, un « rassemblement citoyen » pour remplir les coquilles vides, sans doute parce que personne ne sait qu’un malade mental que l’on met en prison alors qu’il n’y a pas de place, a tenté de poignarder quatre bambins et deux vieillards. Depuis le 8 juin - 4 jours - on nous serine, on nous embrouille, on nous emmerde avec un malade et un inconscient qui lui a donné un coup de sac à dos. La Justice ne passera pas parce que la Justice, c’est du vent rempli de vide qui n’a jamais pris connaissance des comportements humains. Et pendant que la foule suppute des âneries, le Roi de France a les mains libres et poursuit son chapelet d’humiliation à l’égard des français qui jouissent de bonheur sous le joug du fouet. Je ne savais pas, qu’avant de mourir, je verrais un tel spectacle de désolation. La coquille est vide. Les vivants-morts rampent sur les sables mouvants. Les pensées quittent les cerveaux. Quand je ne prends pas mon café chez Leclerc, je m’installe à la terrasse du café face à la Maison de la Presse et je regarde. Les filles boudinées. Les vieux chancelants. Les bébés maltraités. Les collégiens arrogants. Le spectacle du malheur sous mes yeux qui me renvoie à « Los Olivados » du génial Bunuel. L’horreur est là, tout près de moi. Et pourquoi ? Parce que, depuis que le monde est monde, sa construction s’est opérée sans tenir compte du facteur humain, du fonctionnement du psychisme qui détermine les comportements. Et le refus absolu de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaitre et le traverser, laisse l’univers sans voix et amplifie la régression de ce que nous appelons la vie. Personne ne veut comprendre que vivre vivant, c’est plus facile que de vivre mort.