L’homme au couteau qui avait opéré à Annecy, avait été jugé sain d’esprit par les psychiatres officiels - ceux qui ont échoué dans leurs études de disséqueurs de cadavres -, comme s’il était possible qu’un être normalement constitué psychiquement soit capable de poignarder des enfants ou toutes autres personnes. Il vient d’être interné à l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron. Et les psychiatres de la police du Roi restent impunis. Si le mal, le besoin de faire souffrir, est la dominante constante chez la quasi-totalité des hommes - et des femmes évidemment -, c’est qu’ils - elles - ne veulent - ne peuvent - pas faire le lien nécessaire entre leur conscient et leur inconscient. Et c’est pourquoi l’humain est un éternel incomplet, une proie facile, repéré savamment par les innombrables pervers. Depuis que le monde est monde, c’est ainsi, et le sujet n’intéresse personne alors qu’il est le seul sujet de la vie. Et pour comprendre ce que j’écris, il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et le traverser. Pierre Daco l’a remarquablement expliqué et le Docteur Philippe Dayan, que je côtoie régulièrement, le met superbement en pratique auprès de ses patients. Ce n’est pas là qu’il faut regarder le monde. C’est bien au-delà, derrière le détail sans importance qui conditionne notre vie et celle de tous les autres, par effet de dominos.
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