Le 69e Festival Puccini au Teatro Torre del Lago à Viareggio (Italie) a programmé pour son ouverture - le 14 juillet - l’opéra de Puccini - évidemment - « La Bohème ». La mise en scène n’était pas du goût du chef d’orchestre, Alberto Veronesi, qui, pour marquer sa désapprobation, a dirigé l’intégralité de l’œuvre, les yeux bandés. Cela lui a évité de voir de nombreuses horreurs. Le public - crétin comme souvent - a sifflé le chef et pas le désorganisateur de la scène. Aucun opéra, au monde, ne devrait être donné sans un accord total entre le chef - qui reste le seul patron - et le metteur en scène, Si l’opéra meurt - il est sans doute déjà bien mort depuis longtemps -, c’est parce qu’on y voit que des mises en scène au goût du jour, qui, on le sait, sont devenues des débilités pour maisons de fous. Mais - je peux l’attester étant souvent dans les salles - le public n’est plus capable de siffler et de quitter sa place dès les premières mesures avec le fracas que cela impose. Mais, il n’y a pas que ça. Il y a aussi des ténors et des soprani qui miaulent leurs aigus comme Jane Birkin. L’opéra est devenu insupportable, non pas par manque de moyens financiers, mais seulement par manque de talents, par manque de chanteurs musiciens, par manque de chanteurs comédiens qui n’ont jamais appris à jouer sur les planches. L’opéra ce n’est que du théâtre chanté et Offenbach avait bien raison lorsqu’il demandait à ses interprètes d’être avant tout des comédiens avant d’être des virtuoses de la glotte.
Jane Birkin, ai-je écrit. Peut-on me dire ce qu’a fait cette femme pour que sa mort provoque tant d’éloges ? Mauvaise comédienne, détestable chanteuse, il est vrai, et je le reconnais volontiers, qu’avec le pervers Gainsbourg, elle a fait Charlotte. Rien que pour cela, elle a peut-être mérité qu’on se souvienne d’elle !
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