Je connais un endroit - en France - où sont plantés, côte à côte, un vieux platane et un vieux tilleul, qu’un homme bien avisé utilise comme parasols pour sa terrasse de café. Et, comme cet endroit est sur les rives du plus grand lac de France - qui est aussi le plus beau - et à trois minutes de chez moi, après être allé le matin chez mon Leclerc prendre mon café, non sans avoir salué avant ma voisine de palier, je vais dans le seul lieu ombragé par des feuilles d’arbres, dans les cinq cents kilomètres à la ronde, tous les après-midis, me manger une énorme glace à la vanille avec beaucoup de crème de marron et de crème chantilly. Ce petit extrait de ma vie privée pour vous dire ma fureur quand je vois, en cette période de lourdes chaleurs, que toutes les villes que je traverse ne sont que des plaques de béton où s’agglutine la misère du monde, alors qu’il y a à peine trois quarts de siècle, tout était vert et l’on pouvait aller d’un bout à l’autre de la ville sans être poignardé par les rayons du soleil, des gros arbres bien touffus assurant efficacement notre protection. Les maires sont tous des abrutis. Aujourd’hui, nous payons le prix de leur immense connerie et de leur incapacité à assurer le bien-être des citoyens, l’érection permanente de cages à poules en béton étant leur seul sujet de préoccupation. Je passe à autre chose. Si vous avez lu ou vu les informations, vous avez probablement remarqué - comme je l’ai fait - que le crétinisme est toujours d’actualité et qu’il est même un peu plus prononcé. Zelenski est toujours en vie. Le Roi de France aussi.
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