Hier, sur Facebook, j’ai participé à une conversation qui traitait de l’opéra-comique qui n’est pas toujours comique. J’ai osé mentionner l’indigence, la bêtise et le ridicule des dialogues parlés dans le "Carmen" de Bizet qui a beaucoup trahi Mérimée, alors que Guiraud avait mis ses dialogues en musique et que c’était fort beau. Mais, on préfère, dans le monde entier, écouter ânonner des artistes lyriques qui sont incapables de jouer un texte parlé, ce qui agace profondément le public et rompt le lien indispensable à la cohésion de la pièce chantée. Je me suis attiré les foudres de dizaines de « puristes » dont certains font la pluie et le beau temps à l’opéra, ce qui explique sans doute pourquoi ce genre est tombé en désuétude - pas pour moi, évidemment - et que les opéras ferment leurs portes progressivement, faute d’attractivité et donc de subside. J’ai l’habitude. Mon monde n’est pas celui de ces gens, ni des autres d’ailleurs. Je ne vis que dans mon moi et jamais je n’en sors, connaissant trop les horreurs de l’extérieur. Je sais, par exemple, que le Roi de France ne parlera pas à ses moutons ni à ses crapauds en ce 14 juillet où l’on fête le jour où il y aurait eu une révolte, des têtes coupées et la future arrivée d’un petit corse, par la taille, mais aussi par le reste. Le Roi ne parlera pas parce qu’il n’a rien à dire et que s’il disait quoi que ce soit, le feu de Loge embraserait la France entière. Moi, je suis content. Je déteste ce type. Le voir et l’entendre me donne la nausée et je suis obligé de rester couché toute la journée. Et ça, très franchement, ce n’est pas marrant !
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