vu à travers le tube • trouver le sens…

La forêt amazonienne couvre 90% du territoire de la Guyane française. Les deux journées consacrées à sauver le « poumon vert de la planète Terre », organisées par le Brésil, ont commencé hier. Le Roi de France, qui devrait se sentir concerné, n’a pas répondu à l’invitation personnelle de Lula, président du pays accueillant. Il s’est fait représenter par une certaine Collet que personne ne connaît et dont la parole n’a aucun poids. Notre ado au psychisme inabouti a préféré rester à Brégançon pour se faire bronzer aux côtés de maman qui pourtant est bronzée toute l’année. Je n’ai trouvé nulle part d’explications à ce refus mal venu, sinon l’expression d’un mépris coutumier dont les français font sans cesse les frais. La destruction de la forêt amazonienne est une honte pour le monde, comme l’abattage - hier - des trois seuls platanes qui avaient échappé à la scie égoïne, dans ma ville. Ils étaient 550 quand je m’y suis installé - en 1969 -. Ils sont zéros en 2023. La folie des hommes. La non-construction de leur psychisme. Leur impossibilité de repartir après leur arrêt à la station ado. Folie d’autant plus folle, que l’homme croit pouvoir lutter contre la nature. La terre a vu le jour bien avant l’homme et elle sera toujours debout après l’extinction de cette race humaine qui aura tout échoué. Elle n’aura laissé en souvenir qu’une gigantesque plaque de béton. Savez-vous que lorsque vous envoyez un mail vous créez autant de pollution que deux pets de vache ou que 500 mères en trottinette électrique ? L’internet est la chose la plus polluante de la planète et l’on traumatise les vieux sages qui sortent leurs petits-enfants le dimanche, dans leur veille Peugeot de 1946 ! Tout cela n’a pas de sens et s’il en avait un, encore faudrait-il en trouver le sens.