vendredi 27 octobre 2023
vu à travers le tube • qu’il crève…
La guerre ici, là, là-bas, partout. Et
les peuples, non consultés, meurent. Du plus petit larbin au plus pervers des chefs
d’État, tous coupables. Tous coupables d’accepter les fissures, les fractures,
les cassures, les pires des délabrements. Tous coupables de ne pas tordre le
coup aux religions, à toutes les religions. Tous coupables de ne pas exterminer
les femmes et hommes politiques, élus ou non. Tous coupables de ne pas avoir la volonté d’inventer
la démocratie. Tous coupables de ne pas se poser les questions. Qu’est-ce que l’homme ?
Comment fonctionne-t-il ? Quelle est son utilité ? Sa vie a-t-elle
un prix ? Doit-il accepter l’évolution imposée qui lui propose de marcher
sur l’eau, de voler dans les airs, de se déplacer plus vite que le son, de se laisser
berner par l’intelligence artificielle, d’acheter un enfant sans mère, sans
père, sans famille, d’être en contact direct avec le bout du monde ? N’ayant
plus les pieds dans la terre et la tête dans le ciel, l’homme n’a plus de
raison de se tenir debout. Il meurt à petits feux, anéanti par les multitudes informations
qui le pénètrent et dont il est incapable de faire le tri. Son psychisme, déjà
embryonnaire, se détériore au fil des jours. Son inconscient le dévore, sans même
qu’il en ait le moindre soupçon. L’homme rejoint le monde animal avant de retourner
dans le ventre maudit de la femme coupable qui l’a façonné et éjecté sans son
consentement. Triste fin pour celui qui aurait dû dominer le monde, grâce à sa
sagesse et à sa connaissance. Il aura ignoré les avertissements des mythologies
et vomi sur l’œuvre de Freud. Et bien qu’il crève maintenant !
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