La naïveté règne sur cette
pauvre terre. Les peuples sont lâches, leurs chefs brutaux et sadiques, ce qui
n’empêche pas les populations de continuer à engraisser la machine du pouvoir,
régulièrement. En votant – par des moyens pernicieux – ceux qui glissent leur
papier-cul dans la fente de la boite maléfique, choisissent le bourreau que les
bonimenteurs de foires et les sondages leur ont imposé. Nulle part, il y a République
et Démocratie. Cette naïveté chronique est la conséquence de l’ignorance
généralisée entretenue savamment par ceux qui décident. Et cette stratégie, mise
en place dès le début des mondes, continue et continuera, jusqu’à ce que ces
mondes se dissolvent dans l’éternité de l’univers. L’homme nait formaté par ses
antécédents, sa situation géographique et sociale. Il nait non formé. Si la
femme qui lui a donné sa chair n’est pas capable de le dé-formater, de le
dé-rouler, de le dé-fabriquer, de le dé-monter en pièces détachées, pour le
reconstruire à l’image de sa personnalité et de sa propre vérité, il restera un
enfant au psychisme inabouti toute sa vie. Et c’est ce qui se passe depuis plus
de 100 000 ans. La terre est peuplée d’enfants – sauvages – dirigés par des
enfants – sauvages -. Et l’on s’étonne que monsieur viole madame parce qu’il
veut tout simplement retourner dans le ventre de sa maman avec la violence qu’elle
lui a fait subir lorsqu’elle l’a éjecté de son ventre alors qu'il ne lui a rien demandé. Et pour survivre, l’enfant
a inventé les dieux. Et pour combler son vide insatiable, il a aussi inventé
les héros auxquels il se substitue pour tenter d’être. L’enfant ne sait pas que
s’il grandissait sur le bon chemin qui conduit à la bonne porte, il comprendrait
que ce dieu ou ce héros tant envié, ce n’est que lui. Mais pour ouvrir la porte
au bout du chemin, il faut la clé. La clé est dans les tiroirs du bureau de
Freud. Il suffit de se rendre dans son cabinet pour la lui demander en y
cherchant son miroir, en le trouvant, en s’y regardant, en s’y reconnaissant et
en le traversant. C’est simple comme bonjour, un mot qui n’est plus en usage. Devenir
adulte, cela s’apprend, cela se mérite, cela se gagne. Freud est le seul. Sa
thérapie sauve les vies et donne le pouvoir au psychisme de se comprendre pour
comprendre le monde. Du haut de ma fin de vie, je ne vois plus personne. Je ne
vois que les marionnettes en bois vermoulu qui se fracassent les unes contre
les autres sans savoir pourquoi. Elles inondent la terre de leurs échardes que
l’éclair enflamme en un joyeux feu de bois. La terre brûle et personne ne le
voit. L’adulte a disparu bien avant sa naissance. Il ne renaîtra pas de ses
cendres puisque Freud a été abandonné.
Les restes d’un enfant ont été retrouvés. Pourquoi cette immense douleur ? (Lire ci-dessus)
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